UNIVERSITÉ SAVOIE-MONT-BLANC : Victoire pour les droits syndicaux !
Depuis janvier, à l’USMB, les organisations syndicales (OS) des personnels étaient privées de leur droit réglementaire d’expression électronique auprès de toutes et tous les agent·es. Prenant prétexte de messages envoyés à l’automne dernier au déclenchement de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, le président, Philippe Galez, participait ainsi aux opérations de censure et de répression demandées alors par la ministre de l’ESR, Sylvie Retailleau, dans un courrier aux présidences d’université et directions d’unité de recherche. Après avoir suspendu intégralement le droit d’expression de la section CGT, Philippe Galez innovait : son nouveau dispositif de communication empêchait les élu·es syndicaux de rendre compte de leur travail dans les instances de l’université, et entravait la transmission à large échelle de communiqués syndicaux, d’appels à manifester, ou encore la mise en place de caisses de solidarité, à l’instar de l’initiative prise par les OS pendant le mouvement contre la réforme des retraites, en 2023. Pire encore, étant basées sur l’inscription volontaire des collègues, ces nouvelles modalités revenaient de fait à mettre en place le fichage des agent·es proches des syndicats.
C’était sans compter sur la pugnacité des OS de l’établissement. Tournées de service, mise en place d’une liste de diffusion autogérée (sur inscription, mais hors des serveurs de l’université), déclenchement de procédures au tribunal administratif : les moyens déployés ont conduit à ce que Philippe Galez revoie sa copie. En convoquant un CSA extraordinaire fin juin à la seule fin de modifier de nouveau les modalités de communication des OS, le président a tacitement admis sa défaite. Depuis début juillet, les OS peuvent de nouveau envoyer des mails à l’ensemble des 4 000 agent·es titulaires, contractuel·les et vacataires de l’établissement !
La section de l’université Savoie-Mont-Blanc