UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ : Nouveaux statuts pour l’EPE franc-comtois

Publié le 27 octobre 2024

L’EPE Pasteur-Bourgogne-Franche-Comté, subitement devenu l’EPE Marie-et Louis-Pasteur, devait voir ses statuts étudiés par le Cneser du 8 octobre dernier. Passées en présentation préliminaire au CA avant l’été, quelques remarques plutôt négatives sur ces statuts avaient abouti à l’inusable « on n’a pas le choix ». Le passage en CSAE qui a suivi à la rentrée de septembre a vu sans surprise les représentants des personnels s’opposer unanimement aux choix d’organisation faits par les promoteurs de l’expérimentation. Mais qu’importe, un deuxième passage quelques jours plus tard et l’affaire était pliée, quel que soit le résultat du vote. La présidence n’a pas fait grand mystère de son absence de considération de ce vote. « On n’a pas le choix ! » Le chemin du CAc et du CA s'effectua sans grand suspense, ces instances approuvant sans difficulté les statuts, tout comme les conseils des établissements destinés à devenir composantes : l’école d’ingénieurs ENSMM et l’université technologique UTBM.

Mais, finalement, les statuts n’ont pas été étudiés au Cneser du 8 octobre sans que la raison en soit très claire. Cela proviendrait-il du fait que, la veille même, le lundi 7 octobre, un CA extraordinaire de la défunte Comue, devenue provisoire après le départ de l’université de Bourgogne et jusqu’à la création de l’EPE, a été convoqué dans l’urgence afin de voter les statuts, donc bien tardivement ? Mais, quoi qu’il en soit, tout cela met en évidence le mépris vis-à-vis des interrogations et des doutes des représentants des personnels, auquel s’ajoute, avec ce dernier épisode du vote tardif, un certain amateurisme dans les procédures qui ne peut qu’inquiéter alors que l’EPE Marie-et-Louis-Pasteur tel qu’il est conçu va mettre en place des structures favorisant l’opacité des décisions.

La section SNESUP-FSU de l’université de Franche-Comté