L'unité de l'action syndicale est aujourd'hui plus que jamais une nécessité pour faire collectivement front à la politique ultralibérale du gouvernement. Toutes les actions et réflexions communes intersyndicales ont en ce sens fortement marqué le paysage social au cours du 1e semestre 2009. Elles le font d'autant mieux que les syndicats de la FSU et notre fédération sont forts. C'est une donnée à ne pas oublier.
Si la nature des rapports entre organisations syndicales doit changer, c'est aussi la nature des liens entre les syndicats nationaux de la FSU qui doit être fortement ré-interrogée aujourd'hui pour plus d'efficacité ; la difficulté à résoudre la question de la formation des enseignants et le devenir des IUFM, par exemple, nous interroge sur le dilemme que peut représenter l'unité fédérale et le respect des mandats des syndicats nationaux.
Le SNESUP souhaite que soit vraiment prise en compte la dimension transversale de certaines questions pour lesquelles la position fédérale - et elle est utile - ne peut se mesurer au nombre des adhérents des syndicat nationaux. Notre vie fédérale doit changer ; c'est vrai pour de nombreux aspects qui touchent aussi aux courants de pensée. Travailler ensemble est un enjeu majeur pour faire de nos instances des lieux de création d'unité.
Le dernier point que je souhaiterais aborder me semble absent du texte. Il concerne le rôle des collectifs qui émergent avec les mobilisations et parfois leur survivent, qui contribuent à la dynamique revendicative et d'action (dans le supérieur, c'est par exemple SLR, SLU, des coordinations diverses... et c'est pareil dans d'autre secteurs). La question qui se pose ici est : comment, dans un contexte de nécessaire unité, prendre en compte ces forces disponibles, tout en restant visible, en réaffirmant la spécificité syndicale, son attractivité renouvelée, et en évitant sa dilution ?
Proposition d'amendements :
Intervention de Carole Hoffman dans le thème 4
Intervention de Carole Hoffman dans le thème 4
Publié le : 08/02/2010