Mobilisation Fonction publique du 22 mars : une mobilisation en hausse par rapport à celle du 10 octobre
Les mots d’ordre étaient clairs : défense de la fonction publique, du pouvoir d’achat et des retraites. La réponse l’a également été : plus de 400 000 personnes, dont 25000 étudiant.es selon l’UNEF, sont descendues dans la rue le 22 mars.
75000 personnes pour les deux cortèges parisiens que certains « provinciaux » avaient rejoints en car. Fait notable, là où, le 10 octobre, la mobilisation avait surtout concerné les grands centres urbains, peu l’ESR, sans grande visibilité de la FSU, cette fois, les défilés se sont déclinés partout sur le territoire avec une participation importante de la FSU.
Dans l’enseignement supérieur, cette mobilisation massive s’est organisée autour de la revalorisation de nos traitements, des créations d’emplois statutaires mais aussi contre la généralisation de la sélection imposée par la loi ORE et la plateforme Parcoursup.
Des assemblées générales de personnels et d’étudiant.es, et des blocages ou de perturbations fortes ont eu lieu sur 13 campus (Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Lille, Nantes, Paris 1, Université de Lorraine, Nanterre…).
Cette journée a été l’occasion de mettre en mouvement certains campus contre la loi ORE et d’aborder ce sujet dans les AG là où, pourtant, la mobilisation à ce sujet était absente. Au-delà de la défense de la fonction publique, la question de la sélection a été en effet abordée dans les AG, sous l’angle de la destruction du service public de l’ESR.
Les lycéen.nes étaient présent.es dans les cortèges porteurs de ce message et des lycées ont également été bloqués sur la base du refus de la sélection.
Nous pouvons malheureusement déplorer au cours de cette journée des violences intolérables dans le cadre de l’évacuation par la force de bâtiments occupés (Besançon, Bordeaux, Grenoble, Lille, Montpellier, Nantes…) dont la plus alarmante s’est déroulée à l’université de droit de Montpellier au sein de laquelle les étudiant.es occupant un amphithéâtre ont été attaqué.es par des individus cagoulés et armés. Le SNESUP-FSU s’est exprimé à ce sujet dès vendredi.
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