L'enseignement supérieur sur le site Lyon-Saint-Étienne, UN MILLEFEUILLE TRÈS FRAGMENTÉ - Communiqué intersyndical des universités de Lyon, 18 octobre 2018

Publié le : 18/10/2018

 

 

Ce communiqué s’inscrit dans la série d’informations au sujet de l’Université Cible mise en œuvre par des représentant⋅es des organisations syndicales et associatives, des personnels et étudiant⋅es des universités Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3, Saint-Étienne, de l’ENS, de l’INSA et de l’École Centrale.

Si l’université-cible à 5 se réalise au 1er janvier 2020, le paysage de l’enseignement supérieur et recherche lyonnais ne serait en rien simplifié, au contraire. Imaginons les différentes couches (on ne parlera pas ici des EPST)…

1ère feuille : L’actuelle ComUÉ « Université de Lyon » avec ses 11 membres et ses associés

Depuis l’explosion en vol de « l’université unique intégrée » promise dans la candidature IDEX (exclusion de Lyon 2 et retrait prudent de l’IEP, l’ENTPE, Centrale Lyon et l’ENISE), il paraît peu probable que cette couche disparaisse, même si elle devra être transformée.

Il faut en effet assurer la coordination territoriale de la loi Fioraso, obligatoire pour tous les établissements dépendant du ministère ESR, avec rappelons-le un contrat quinquennal de site unique et des volets par établissements.

 

 

2e feuille : Le « consortium » IDEX

Défini par une convention et un accord non publics, il regroupe 9 ou 10 membres de la ComUÉ (pas VetagroSup, et le cas de Lyon 3 est incertain, puisqu’elle ne figurait pas dans le dossier non modifiable soumis au « jury international »).

Il a sa propre gouvernance (opaque) avec un « COMEX » (comité exécutif), un « groupe académique », un « SAB » (scientific ad-visory board), etc.

 

(...)

LIRE LA SUITE ICI