Se syndiquer en milieu universitaire
Les périodes troubles que nous traversons illustrent à quel point le collectif est une force, une oasis essentielle pour nos groupes de travail. Adhérer à un syndicat, qui plus est dans le champ de l’enseignement supérieur et de la recherche, renvoie à des moteurs subtils et complexes. Nous nous proposons de développer ces dimensions dans ce dossier. Nous commencerons par faire un retour sur l’histoire du syndicalisme dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Fort d’enseignant·es du supérieur de statuts différents (professeur·es des universités, maître·sses de conférences, enseignant·es des premier et second degrés affecté·es dans l’ESR), de professeur·es contractuel·les, de doctorant·es, de retraité·es, notre syndicalisme doit tenir tous les bouts en unifiant nos revendications pour le service public d’enseignement supérieur et de recherche. Les établissements dans lesquels ils et elles exercent, devenus "autonomes", sont le théâtre quotidien des effets du clientélisme et du localisme. La multiplication du recours à des agent·es non titulaires élargit notre champ d’action pour que la titularisation soit la norme.
Au sein de la FSU, le syndicalisme de transformation de la société, de défense des collègues cultive l’unité comme la force du collectif que nous opposons à l’arbitraire, au repli sur soi, à la mise en concurrence stérile. Représentatif, notre syndicalisme est à l’image de celles et ceux qui se syndiquent. C’est vous, c’est nous !
dossier coordonné par Stéphane Tassel