[2022] 9 - Des salaires revalorisés pour chacun·e

Publié le : 21/12/2021

 

 2022 : Les 10 propositions du SNESUP-FSU pour l’ESR 

9 - Des salaires revalorisés pour chacun·e

 

 

     Le SNESUP dénonce l’austérité salariale et le développement des logiques managériales d’individualisation dans la fonction publique durant la mandature présidentielle. Il revendique l’indexation de la valeur du point d’indice sur les prix pour mettre un terme au décrochage régulier des salaires.

La perte cumulée de pouvoir d’achat due au gel récurrent de cette valeur justifie de plus des mesures de rattrapage : revalorisation de la valeur du point et attribution de points.

Pour des raisons similaires, le SNESUP revendique le retour à l’indexation des retraites sur les salaires et des dispositions pour réparer les dommages des réformes des retraites passées.

Les formations supérieures et la recherche sont des enjeux vitaux pour relever les défis actuels et futurs de notre monde. Il est urgent de rendre plus attractifs nos métiers universitaires alors que le nombre de doctorant·es a baissé significativement et que le nombre d’EC partant à la retraite va régulièrement augmenter jusqu’en 2028 (+ 67 % par rapport à 2020). Les jeunes qui s’engagent dans cette voie souhaitent bien sûr de meilleurs salaires sur la durée mais sont très sensibles à la possibilité de disposer de stabilité et de visibilité pour inscrire leurs recherches dans la durée.

Aux fausses solutions basées sur plus de dispositifs dérogatoires, de concurrence, de primes, auxquelles la LPR a fait à nouveau appel, le SNESUP oppose le besoin de passer par des améliorations de nos grilles indiciaires pour reconnaître nos missions respectives et le diplôme de doctorat, ainsi que pour favoriser l’égalité professionnelle entre femmes et hommes.

Cette construction doit s’accompagner de mesures contre les blocages d’avancement au sein d’un corps, d’une part, et pour améliorer les possibilités de changement de corps, d’autre part.

Les contractuel·les doivent bénéficier durant leur contrat de progressions de rémunérations en référence a minima aux grilles indiciaires des certifié·es ou des maître·sses de conférences suivant leurs fonctions. Enfin, les vacations et heures complémentaires d’enseignement destinées à devenir exceptionnelles doivent voir leur taux progressivement triplé.

 

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