[2022] 8 - Des universités gérées démocratiquement et collégialement, financées de manière égalitaire

Publié le : 21/12/2021

 

 2022 : Les 10 propositions du SNESUP-FSU pour l’ESR 

8 - Des universités gérées démocratiquement et collégialement, financées de manière égalitaire

      Le SNESUP-FSU s’oppose aux dérives encore aggravées par la mise en place des établissements expérimentaux. La liberté académique et l’esprit de collégialité doivent demeurer le fondement de l’exercice de nos missions d’enseignant·e et d’enseignant·e-chercheur·se.

Le SNESUP-FSU défend un modèle d’université démocratique, garant d’un service public de qualité pour toutes et tous. Plutôt que la fusion, la convention de coordination territoriale, comme une possibilité de regroupement librement choisi et mutuellement avantageux, est plus conforme aux mandats du SNESUP-FSU.
Plutôt que la mise en concurrence, le SNESUP-FSU défend le développement d’une logique de coopération à tous les niveaux : local, national, européen et international.
Par ailleurs, il existe entre universités de même profil des écarts de dotation qui varient du simple au double et des écarts de taux d’encadrement qui varient du simple au triple. Sans la réduction de ces inégalités, les missions de service public ne sauraient être délivrées sur l’ensemble du territoire avec des conditions de travail dignes pour les agent·es et des conditions d’études satisfaisantes pour les étudiant·es. En 2021, seuls 18 millions d’euros ont été consacrés à cette convergence (réduction des inégalités) dans le cadre de la seconde phase des « dialogues stratégiques de gestion » (à mettre en regard des 380 millions d’euros du PIA qui accentuent les inégalités). La dépense publique moyenne par étudiant·e continue donc de diminuer d’année en année depuis dix ans et indique à quel point les gouvernements successifs ne font pas de la formation de la jeunesse une priorité.

Pour réduire les inégalités et amener les établissements les moins dotés à la moyenne, le SNESUP-FSU demande une augmentation et une affectation de 634 millions d’euros supplémentaires à notre budget (+ 3,7 %) et l’embauche de 7 435 agent·es titulaires (environ 50 % d’enseignant·es et d’enseignant·es-chercheur ·ses et 50 % de Biatss).

 

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