Université : le gouvernement et la CPU discriminent les personnes handicapées

Publié le : 22/09/2016

Communiqué de presse du SNESUP-FSU

Université : le gouvernement et la CPU discriminent les personnes handicapées

Les universités qui ne respectent pas l'obligation légale de compter 6 % de travailleurs handicapés dans leurs effectifs, devraient verser une contribution d'un montant total de 45 millions d'euros au Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). L'objet de ce fond est de financer des mesures facilitant leur recrutement ou leur maintien en emploi (aménagements de poste, formation, etc.).

Depuis 2013, les universités bénéficient d'une dérogation accordée par le gouvernement, leur permettant de ne payer qu'un peu plus d'un tiers de la somme. Fin 2015, cette dérogation arrivait à son terme. Mais le gouvernement, à la demande des présidents d'universités, a décidé qu'elle serait prolongée d'au moins une année.

Le SNESUP-FSU condamne cette situation à l'encontre des personnes handicapées et demande que les universités se soumettent au droit applicable à l'ensemble des employeurs publics. Il condamne également la légèreté du tour de passe-passe budgétaire du ministère qui consiste, en prolongeant cette exonération, à demander aux équipes de direction des universités d'utiliser ces « fonds » pour la mise en sécurité des établissements dans le cadre du plan vigipirate écarlate !

Paris, le 21 septembre 2016