Session de rattrapage : motions des CEVU de Montpellier 2 et Montpellier 3
Motion adoptée par le CEVU de l'Université Montpellier 3
à l'unanimité moins 2 refus de vote :
Refusant d'entendre les protestations émises par nombre d'instances et de syndicats, le Ministère a publié au JO du 6 janvier le descriptif des épreuves des concours : l'uniformisation à deux épreuves écrites et deux épreuves orales dans tous les concours aboutit aux absurdités et aux lacunes attendues. Le CEVU de l'Université Paul-Valéry demande à ce que les spécificités de chaque discipline soient respectées.
Un certain nombre de rectorats ont annoncé de quelle manière ils entendaient régler la question de l'année de stage des lauréats des concours à la rentrée prochaine. Afin d'affecter les stagiaires sur des postes à 18h et d'assurer ainsi les supressions de postes promises, le Ministère a conçu des stages « massés », c'est-à-dire annualisés qui ne sauraient assurer aux enseignants débutants une formation de qualité. Grâce à ce dispositif, pas moins de 30 000 élèves dans notre académie (250 stagiaires, 4 ou 5 classes de 30 élèves chacun) changeront 3 fois de professeurs dans une année : stagiaire, contractuel, étudiant. Quant aux tuteurs, ils prendront leurs classes ... à la Toussaint si l'on trouve assez de TZR ou de contractuels pour les remplacer. Le CEVU de l'Université Paul-Valéry demande à ce que ce dispositif qui constitue une aberration pédagogique et est absolument impossible à organiser par les chefs d'établissement soit abandonné. Il demande le retour à une formation hebdomadaire dans le cadre d'un service allégé à 12h.
Enfin, le CEVU demande instamment à ce que le Ministère ouvre de nouvelles discussions sur la question cruciale de l'organisation du Master qui, en l'état du projet, a des conséquences catastrophiques à la fois pour la formation des futurs enseignants et la formation à la recherche à l'université.
Cette motion a débouché sur la motion du CA de Montpellier 3.
Motion adoptée par le CEVU de l'université Montpellier 2 le 4 février
à l'unanimité moins un refus de vote :
Refusant d'entendre les protestations émises par nombre d'instances et de syndicats, le Ministère a publié au JO du 6 janvier le descriptif des épreuves des concours et les dispositifs de mise en stage.
Un certain nombre de rectorats ont annoncé de quelle manière ils entendaient régler la question de l'année de stage des lauréats des concours à la rentrée prochaine. Afin d'affecter les stagiaires sur des postes à 18h, le Ministère a conçu des stages « massés », c'est-à-dire annualisés qui ne sauraient assurer aux enseignants débutants une formation de qualité. A cause de ce dispositif, pas moins de 30 000
élèves dans notre académie (250 stagiaires, 4 ou 5 classes de 30 élèves chacun) changeront 3 fois de professeurs dans une année : stagiaire, contractuel, étudiant. Quelles conséquences pour l'éducation scolaire ?
Le CEVU de l'Université Montpellier 2 demande à ce que ce dispositif qui constitue une aberration pédagogique soit abandonné. Il demande le retour à une formation hebdomadaire dans le cadre d'un service allégé à 12h.
Enfin, le CEVU de l'UM2 demande instamment à ce que le Ministère ouvre de nouvelles discussions sur la question cruciale de l'organisation du Master qui, en l'état du projet, a des conséquences catastrophiques à la fois pour la formation des futurs enseignants et la formation à la recherche à l'université.
Cette motion a débouché sur la motion du CA de Montpellier 2