Motion du CEVU de l'université Paris Sud

Publié le 25 mai 2013

Motion du CEVU de l'université Paris sud, 21 mai.

Le CEVU de l'université Paris-Sud réaffirme avec force sa olonté de participer et de contribuer à la création de l'ESPE de l'Académie de Versailles.
Toutefois, le CEVU de l'université Paris-Sud refuse de voter le texte d'accréditation daté du 17 mai, car il ne peut pas se prononcer sur l'intégralité du texte proposé en l'état.
Le CEVU accepterait de s'engager sur les parties du texte négociées et stabilisées par tous les partenaires : la présentation du dossier (point 1), la structure de l'ESPE et sa gouvernance (point 2).
Si les 7 axes généraux du projet de formation de la partie 3.1. pourraient faire l'objet d'un accord, plusieurs points essentiels de cette partie demeurent à clarifier et à harmoniser :
- le cadrage horaire de l'axe 5 qui, maintenu tel qu'il est formulé (hors stage, alternance, visites, concours blancs et simulations orales), mettrait déjà en danger la qualité et l'efficacité des formations.
- le périmètre des formations de la 4ème mention MEEF « Pratiques et ingénierie de la formation », qui devrait faire l'objet d'un cadrage et d'une architecture négociés entre tous les partenaires.
La structuration concertée de la 4ème mention MEEF, au même titre que les trois autres mentions, constitue un enjeu majeur pour éviter la concurrence avec des
formations existant hors ESPE, mais aussi parce que les implications budgétaires de ces formations impliquent tous les partenaires.
Sur cette 4ème mention, le CEVU de l'université Paris-Sud marque son intérêt, notamment pour le parcours « Formation de formateurs », par une contribution en sciences expérimentales, en STAPS et éventuellement en Mathématiques.
Le reste du texte, à partir du point 3.2., n'a été que partiellement étudié et amendé par les partenaires. Il ne peut donc pas être approuvé en l'état, compte tenu des évolutions dont il sera l'objet.
En présence d'un texte dont il ne pourrait approuver qu'une partie, le CEVU de l'université Paris-Sud a choisi de ne pas se prononcer sur le texte soumis. De plus, les annexes au dossier jugées incomplètes ou non conformes n'ont pas été soumises au vote du CEVU.