Motion du CA de l'université de Haute Alsace

Publié le 20 décembre 2011

MOTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L'UNIVERSITÉ DE HAUTE-ALSACE 13/12/2011

Lors du Conseil d’Administration du 24/11/2011, ont été rapportés les éléments ci-dessous qui remettent en question la gouvernance actuelle de l’Université de Haute-Alsace.

Ont été relevés : •

  • un défaut d'exercice de ses responsabilités par la présidence, à savoir : l’absence de prise de décision malgré les nombreuses sollicitations du Conseil  d’Administration à l’exemple

                    de la gestion et de l’organisation (administration, hygiène, sécurité) de l’Institut de Recherche JB Donnet qui fait courir un risque à l’institution

                     de la recherche dans le domaine économie-gestion qui met en péril les formations et la carrière des enseignants-chercheurs des sections concernées

                     de la non-signature de convention : par exemple avec l’IS2M la carence de fonction de Directeur Général des Services depuis fin août 2011, 

  • des difficultés graves dans le fonctionnement de la présidence, à savoir :

                    des décisions prises unilatéralement dans le champ des compétences du Conseil d’Administration comme

                                     la modification de la structure de deux composantes, la Faculté des lettres et des sciences humaines et la Faculté des sciences économiques, de gestion et juridiques dont les périmètres ont été modifiés sans vote du Conseil ni votes des conseils de composantes (article 13 des statuts de l’UHA)

                                     la création d’un master design sans avis des conseils des composantes concernées, du CEVU et sans décision du CA

une instabilité depuis 4 ans de l’équipe présidentielle et administrative (DGS, vice- présidents, directeur d’école doctorale, chargés de mission, directeur de cabinet, etc) qui montre des difficultés managériales et un problème de cohésion

                   une déstabilisation des services communs comme le SERFA et le CLAM

                   et d’une manière générale,

                                     une absence de dialogue entre le président, les  administrateurs et les directeurs de composantes malgré les demandes réitérées de ces derniers :

                                     absence de dialogue de gestion construit qui permettrait d’élaborer dans des conditions acceptables le budget

                                     absence de conception collective du contrat quinquennal