Maurice, quelques témoignages
Maurice Zattara nous a quittés. Les mots sont bien faibles pour
exprimer la douleur ressentie à la perte d'un camarade pour qui être
humain n'était pas un vain mot.
Membre de la direction nationale du SNESUP, infatigable trésorier du
syndicat recevant congrès après congrès l'unanimité des instances, il a
abattu un travail de titan pour tous. Nous lui devons énormément,
notamment pour assurer au SNESUP les conditions de sa
représentativité.
Discret, avare de mots toujours riches de sens, Maurice savait
analyser avec finesse et parler juste. Le vide qu'il laisse en chacun
d'entre nous est immense.
Nous perdons un grand militant, exemplaire, chaleureux, à la gentillesse inégalée.
Stéphane Tassel
Secrétaire Général du SNESUP-FSU
Abasourdi par la disparition soudaine de Maurice, deux modestes mots pour le dire un peu : patience et dévouement ; un souvenir, profond, pour l'illustrer ; le congrès de Nanterre (mai 2011) et les premiers vers d'un poème de Yourcenar qui me reviennent, en hommage :
Je suis l'ouvrier du silence
L'au-delà des gestes humains
L'obole qui contrebalance
L'or des Césars entre vos mains
Vincent Charbonnier
Le mot Impuissance est un mot que j'ai toujours détesté dans la langue française. Je ne le comprends que trop aujourd'hui.
Tu vas nous manquer.
Tu vas me manquer.
Thierry Astruc
Au nom des élus EMANCIPATION,
Nous apprenons avec une très grande tristesse que Maurice nous a quitté dans des circonstances dramatiques. Nous conserverons de lui non seulement ses compétences, mais aussi cette gentillesse et cette disponibilité à l'écoute de toutes et de tous, tout le temps. Les mots sont difficile à exprimer dans de pareilles circonstances. Il nous manquera et nous lui rendons hommage.
Émilie Devriendt, Bernard Deknuydt, Georges Hugot, Stéphane Mounier.
Chers camarades,
Maurice Zattara, le trésorier national du SNESup, est brutalement décédé hier.
Nous tenons à saluer la mémoire de ce camarade, sans doute peu connu à Lyon 2, mais dont le rôle a été essentiel pour notre syndicat.
Sous prétexte de "rénovation du dialogue social", la loi de 2010 (voir CR réunion de section du 09/09/10) a engendré de nombreuses contraintes pour l'activité syndicale, parmi lesquelles la "transparence financière" avec l'obligation de rendre des comptes annuels faisant l'objet d'une certification par un commissaire aux comptes avec publication au JO. C'est grâce au travail énorme, précis et constant de Maurice, travail toujours salué à l'unanimité, que notre syndicat a passé sans heurts le cap de cette contrainte et que la commission financière a pu travailler aisément et rendre un bilan d'une grande netteté. Ce bilan doit aussi beaucoup, en amont, aux nombreuses années de gestion propre assurée par Maurice. De tout cela, il est ressorti un bilan sain, allant à contre-courant des rumeurs de financement occulte qui ont suivi la non-publication du rapport Perruchot : les ressources de notre SNESup proviennent à 94% des seules cotisations de ses membres, il n'y a pas de caisse noire.
Du point de vue de notre section, Maurice était également à l'écoute : conseils pour l'ouverture du compte et la gestion de la caisse de solidarité en 2009, contacts réguliers sur la syndicalisation, attention aux problèmes (financiers, personnels) rencontrés par des camarades.
Syndicalement, Maurice disait peu mais était sans concessions à l'égard du libéralisme.
C'est un camarade d'une très grande gentillesse, totalement dévoué à la lutte syndicale et à ses camarades, qui nous a quittés.
Philippe Selosse, membre de la commission financière
Gwenola Le Naour et Isabelle Garcin-Marrou, trésorière et trésorière adjointe de la section
Vincent Charbonnier et Gérard Streletski, membres de la commission administrative
Chers camarades,
Nous sommes profondément secoués et très tristes d'apprendre la disparition brutale de Maurice qui était un camarade profondément bon, humain et engagé dans son combat journalier en tant Trésorier National du SNESUP.
Nous pensées affectueuses vont à ses proches dont nous partageons la douleur. Maurice va terriblement nous manquer.
Fraternellement,
Pour la section SNESUP d'Evry
Xavier SANCHEZ
Secrétaire de la section d'Evry
Membre du Secteur SDP
C'est avec une profonde tristesse que j'apprends à l'instant la disparition de notre ami et camarade Maurice Zattara. Il avait réussi à faire l'unanimité et, pour un trésorier (y compris du Snesup), la chose relève véritablement du tour de force.
Je garde surtout de lui son sourire, sa modestie, sa gentillesse et aussi l'image de son catogan qui n'était pas sans me rappeler une certaine idée républicaine de 1789.
Comme chacune et chacun d'entre nous ma tristesse est immense et ô combien égoïste sans doute de supporter l'idée que je ne bénéficierai plus de la gentillesse et du sourire de Maurice, de ses remarques aussi, toujours pondérées et fraternelles sous le couvert d'une hésitation pudique.
Il me manque, comme tous ceux qui sont engagées pour les autres, peut-être au point de s'oublier eux-mêmes.
Le vide est silence ; la musique de la voix de Maurice demeure gravée dans ma mémoire.
Gérard Streletski
Déchirure de l'être et solitude personnel,
Besoin de combler ce vide par la bienveillance envers l'autre,
Emplir sa vie pour motivation l'intérêt des autres ,
l'altruisme et l'exigence sévère envers soi même,
Penser aux autres avant de penser à soi
Dissous son âme jusqu'à disparaitre,
ta marque et ton esprit ont empli nos mémoires
nous pensons à toi Maurice
Florent Tétard
Le froid glacial de l'hiver nous a rattrapé...
Maurice Zattara nous a quitté. "Il a mis fin à ses jours dimanche matin..."
Il ne nous reste qu'à nous accrocher aux souvenirs heureux de nos relations avec Maurice.
La dernière fois que nous l'avions côtoyé, il était encore là et personne ne pouvait imaginer qu'il mettrait fin à ses jours... L'instant d'après, il n'est plus là. Il a mis fin à ses tourments mais nous laisse orphelins.
Je rends hommage à Maurice et je suis en même temps triste de n'avoir pu lui donner quelques raisons de s'accrocher à cette vie...
Il me manquera... comme à beaucoup d'entre nous.
Ainsi va la vie...
Christophe Vuylsteker
Maurice: SIEMPRE.
Jean (Ortiz), en larmes
Je connais Maurice depuis bien longtemps et j'ai beaucoup d'estime pour lui.
Le récent travail au sein de la commission financière a renforcé la confiance et l'amitié que je lui porte.
Comme nous toutes et tous, je suis bouleversé par ce drame que je n'arrive pas à comprendre.
Christian Banliat
Quelle affreuse nouvelle!
Comme vient de l'écrire Jean, siempre.
Quand je vais repasser vers les bureaux de Marie-Claude et Laetitia, quand nous allons nous retrouver en CA...
Il y a une dizaine de jours nous avons fait un brin de causette, nous avons parcouru un peu nos nombreuses années de militantisme au SNESUP,
depuis notre entrée au BN au printemps 1989, avec Gérard Cendrès et Claude Lécaille entre autres, les STAPS et La Réunion. Je n'ai rien senti, rien vu; maintenant je me dis il n'a peut-être pas souri ce jour-là, pas quoi? Il n'aurait pas ri, lui tout en nuance et discrétion; mais le sourire aux lèvres -non dépourvu de malice ou d'entendement complice- oui, c'était lui.
La perte d'un camarade comme Maurice, c'est un pan de vie qui chancèle, c'est un grand coup de froid comme dit Christophe.
Bon courage à tous.
Jean-Paul Lainé
Les mots me manquent, comme ils manquent sans doute à tous ceux qui l'ont connu et aimé.
Avec une infinie tristesse,
Alain Policar
Tous les membres de la CA ont bien sûr, mois après mois, bénéficié du travail acharné de Maurice, de son accueil et de son écoute, de son art de rendre faciles les choses inextricables, de son exigence inébranlable aussi bien pour la trésorerie que dans les débats sur nos orientations
syndicales.
Mais nous sommes beaucoup aussi à être terrassés par la perte d'un vrai ami, dont la chaleur et l'humanité ont été une richesse formidable pour nous.
Maurice, merci pour plein de choses, des sourires, des encouragements, des embellissements que tu savais apporter à chaque instant. Merci d'avoir su, quand tu connaissais toi-même de tels drames -nous le savons trop tard-, nous apporter la chaleur et un élan dont nous te serons longtemps redevables.
Noël Bernard
Je transmets au SNESUP ainsi qu'à sa famille toutes mes condoléances.
Claude Paliod
SIPE
NDLR : Nous avons aussi reçu un message de sympathie de Philippe et de la C.A.G
Je suis, comme vous tous, infiniment triste.
Maurice nous manquera, à vous, à moi, mais aussi aux camarades de Strasbourg dont il suivait avec attention les dossiers, et pas seulement d'un point de vue financier.
Je ne connaissais Maurice que depuis peu.
Mais j'ai eu le temps d'être touché par son attention, son dévouement exceptionnel et sa générosité.
Il y avait dans son regard une bonté rare, à peine recouverte par une ombre de mélancolie.
Son geste nous met face à l'inconnu. Et devant cet inconnu le respect l'emporte sur l'incompréhension.
Pascal Maillard
Je n'y crois pas. Il n'y a pas très longtemps, il m'avait appris qu'il avait longtemps été potier. Je m'étais dit une fois de plus que nous savons si peu les uns des autres. Je ressens la même chose à présent.
Isabelle K.
Je connaissais Maurice sûrement depuis moins longtemps et sûrement moins bien que la plupart d'entre vous, mais la nouvelle de sa disparition m'affecte profondément.
Je ne sais pas quels drames et quelles souffrances il a du traverser, mais je suis bouleversée de n'avoir pas su personnellement, que nous n'ayons pas su collectivement, lui renvoyer assez de l'empathie et de la chaleur humaine dont il rayonnait, pour qu'il continue à penser que la vie pouvait être bonne.
J'ignore les difficultés et les angoisses qu'il a du affronter, mais je suis atterrée de ne pas lui avoir assez dit personnellement, que nous ne lui ayons pas assez dit collectivement, combien sa place et son rôle étaient essentiels, pour qu'il continue à penser que sa vie était précieuse.
Claudine Kahane
Quelle terrible et affreuse nouvelle! Comme tous, je suis frappé de stupeur et d'un sentiment d'impuissance. Par sa présence chaleureuse, Maurice savait nous rappeler à chaque instant que le syndicalisme est une leçon d'humanité.
Amitiés attristées.
Christophe Pébarthe
Il n'y a pas en effet de mots pour dire l'incompréhension qui nous étreint et la tristesse qui nous écrase.
Maurice, nous ne t'oublierons pas.
Alain Legardez
Je suis comme nous tous très affectée par cette nouvelle et je reste sans voix. Trouvons le moyen de rendre le meilleur hommage à Maurice comme le suggère Jean.
Annliese Nef
Simple expérience d'une section, qui garde le souvenir d'un trésorier toujours disponible pour répondre à la moindre question (combien de fois aura-t-il ré-expliqué, sereinement, les nouvelles règles comptables !) et toujours compréhensif pour écouter et prendre en compte les difficultés personnelles de certains membres de notre section.
Au congrès de 2011, ma section m'avait chargé de poser une question sur la référence aux "produits financiers" mentionnés dans l'article 18 de nos Statuts. En tribune, Maurice avait répondu clairement et précisément, dissipant les inquiétudes éventuelles, puis, à la pause, il était venu me voir pour me rassurer, concluant avec gentillesse mais fermeté : "nous ne faisons pas de placements douteux : non à la spéculation, mort au libéralisme !".
Philippe Selosse
Abasourdi par cette nouvelle, je tenais juste à dire l'estime que je lui vouais tant sa gentillesse et son humanité étaient grandes. Je regrette de n'avoir pas plus connu Maurice, ni de l'avoir d'avantage côtoyé, j'aurais continué à y gagner.
Ozgur Gun
Adieu Maurice.
Daniel Sidobre
A travers les nombreuses journées passées au siège du Snesup, j'avais appris à décoder ce militant chevronné et dévoué, au caractère discret mais rempli de sensibilité. Je repense aux moments où il nous faisait part de sa passion pour la musique, en nous jouant quelques morceaux célèbres sur sa guitare...
Maurice, tu vas nous manquer.
Didier Fasquelle
Que dire?
Abasourdi, mais pas totalement surpris...
Au plan syndical, je me suis toujours senti proche de lui et sa présence à la direction, discrète mais ferme, me rassurait. Nous n'échangions pas beaucoup, quelques mots, une forte poignée de main (la sienne), un regard suffisaient.
Jeudi dernier, j'étais en retard, il était occupé, nous n'avons pas eu cet échange complice.
Au personnel du siège, aux camarades de la direction, aux anciens qui ont pu l'apprécier (Gérard, Claude, Maurice et les autres), de tout cœur avec vous devant ce grand vide soudain.
Michel Fortuné
Nous avons appris la triste disparition de Monsieur Maurice Zattara, nous vous prions de recevoir nos très sincères condoléances ainsi que l'expression de notre profonde sympathie.
Notre équipe a été très affectée de cette nouvelle et nous avons une pensée pour les proches de M. Zattara qui vivent un moment particulièrement difficile.
Nous restons à votre disposition pour toute demande de votre part.
Très cordialement
Racim Cheyrouze et toute l'équipe d'Activlan
Avec vous,
Andreea Errnst-Vintilla
C'est avec beaucoup d'émotion que je prends connaissance de cette triste nouvelle.
Je voudrais m'associer aux condoléances du syndicat.
Bien syndicalement,
Vincent Wiedemann
Je suis très peinée par le départ de Maurice, ont j'appréciais beaucoup la gentillesse, l'humour, la serviabilité.
J'étais très sensible à sa souffrance.
Amitiés,
Mathée Giacomo-Marcellesi
Je suis profondément attristé par la disparition de Maurice Zattara, dont j'ai pu apprécier, pendant toutes ces années, la disponibilité, la compétence, l'opiniâtreté et les très grandes qualités humaines. C'est un ami qui nous quitte en ces temps de grande froidure. Je garde soigneusement en mémoire le souvenir de ce grand militant et de cet homme profond et chaleureux.
Jean Demalander, ex-membre de la CAN.
Je suis très affecté par le décès de Maurice.
Nous avions eu l'occasion d'échanger entre deux commissions aux comptes et réunions de courant de pensée lorsqu'un cancer m'a percuté en 1998.
Toute ma sympathie à celles et ceux qui ont partagé avec lui des moments forts
Fraternellement
Jean-louis Vidalenc
Après la perte de Marcel c'est maintenant au tour de Maurice de nous quitter.
J'ai connu les deux à divers degrés . Un des points communs à ces deux militants a été leur rigueur et leur honnêteté alliés à beaucoup de dévouement pour le SNESUP. Ils savaient accueillir avec modestie et argumenter avec conviction.
Transmettez mes condoléances à la famille de Maurice.
De plus, dans notre section du CNAM, Alfred Lampel qui avait été le secrétaire de section avant que je lui succède est décédé le 31 décembre dernier.
André Lantz ex secrétaire de la section CNAM.
J'apprends par ce mail le décès de Maurice, j'en suis vraiment attérée et je voudrais vous dire que je partage votre peine
Amitiés
Sylvie Pugnaud
...je suis bouleversé....
Jaoued Bouslimi
Toutes mes condoléances au bureau du SNESup et aux proches de Maurice Zattara.
J'ai eu affaire à lui pour récupérer une base données sur le syndicat, tâche dont il s'était acquitté avec beaucoup de bienveillance.
Bertrand Geay, sociologue, membre du SNESup
Bien chère Carmen,
Je viens d'apprendre la terrible nouvelle et je suis effondrée.
Je veux simplement t'assurer de toute mon affection en ce moment.
Je t'embrasse,
Josiane Pinto
C'est avec émotion que j'apprends le décès de notre camarade Maurice Zattara.
Pour avoir été sa suppléante au CNU 74ème section il y a quelques mandatures, j'en conserverai l'image qu'une personnalité honnête, foncièrement militante dans des valeurs d'humanisme et de démocratie, et d'un camarade charmant et pertinent, tant dans ses silences que dans ses prises de position lors des débats.
Je le regretterai vraiment et je présente toutes mes condoléances à sa famille, ses proches et ses collègues.
Le SneSup est en deuil d'un ami, d'un militant et d'une personne de valeur.
Nathalie Wallian
PU STAPS, IUFM Franche Comté
Je suis véritablement sous le choc de cette nouvelle. Je suis de tout coeur avec le personnel du siège ainsi qu'avec tous les camarades qui le côtoyaient et je pense naturellement à ses proches. C'est une très grande perte.
Amitiés,
William Charton
Que vos mots sont justes ! Nous avons donc bien connu le même homme, pétri d'humanité.
Plusieurs ont partagé à La Réunion le quotidien, quelques bon repas, quelques difficultés, quelques combats donc quelques rêves, et surtout beaucoup d'amitiés avec Maurice. Sans se connaître, nous partageons avec vous cette douleur, ce qui ne diminue pas le poids pour chacun mais qui rend solidaire et plus fort pour la porter.
Pierre Leroyer
C'est effectivement une grande perte. Il était toujours disponible et à l'écoute de ses collègues. Nous l'avons beaucoup apprécié mon fils et moi.
Transmettez nos plus vives condoléances à sa famille.
.
Monique et François-Alexandre Miannay
Mes condoléances a la famille et une tristesse partagée avec la direction nationale
Amitiés
Alain Pagano
C'est avec une grande tristesse que je viens de lire le message où vous nous apprenez la mort de Maurice. J'ai beaucoup de peine et je pense au vide immense que tous ceux qui le fréquentaient jour après jour au siège, doivent ressentir.
Toutes mes condoléances à sa famille et à ses-nos camarades
Martine Gest
Ça me touche beaucoup car j'ai reçu de Maurice il y a un mois un petit mot avec le remboursement pour la couronne de notre ami Michel Clevers.
Toutes mes condoléances a ses proches.
Jean-Guy Caputo
Secrétaire Snesup INSA de Rouen
Très sincères condoléances ainsi qu'à ses proches, nous avions
l'occasion de le voir marcher avec tous, lors des manifestations.
Anne Roussel Versini
Éditions du Muséum/DICAP
Nous sommes très touchés par la disparition de notre collègue et nous associons à votre tristesse pour présenter à la famille nos condoléances émues.
Françoise Albertini
Pour le SNESUP-Corsica.
Une grande tristesse à cette nouvelle qui me parvient en session CNU (12)
Jean-Marc Delagneau
Université du Havre
J'avais pu, à plusieurs reprises, apprécier la discrétion chaleureuse et l'humanité de Maurice Zattara et je m'associe à vos regrets et hommages.
Pascale Garnier
Je pense très fort à vous... Aussi ...
Christine Duprat
Le message de Stéphane et sa terrible nouvelle me laissent effondrée, dans l'incompréhension, la sidération, la douleur ...
Que se passait-il dans la vie de Maurice ? Ses démons n'ont donc jamais rendu les armes.
A vous , Stéphane, Carmen dont je sais les liens qui l'attachaient à Maurice, je vous souhaite tout le courage nécessaire pour traverser cette épreuve, qui l'est aussi pour le syndicat, je veux dire pour le collectif humain qu'il constitue.
Je vous embrasse, douloureusement
Anne Mesliand
C'est un choc immense.
Nous sommes certainement tous très bouleversés, ceux avec qui Maurice a milité et travaillé au siège.
Peu présent de mon côté au siège, je sais tout ce que Maurice y apportait dans tous les registres, sa discrétion était une forme d'engagement ...il savait le faire entendre.
Les jours à venir sans lui au siège seront très difficiles. Je suis de tout cœur avec tous.
Jean Fabbri
Je connais-sais Maurice seulement depuis quelques années mais il fait partie des militants qui par leur être m'ont conforté dans mon choix de m'engager dans notre organisation.
J'aimais beaucoup Maurice. Et je suis triste.
Antonio Freitas
Je partage bien sûr la peine de tous, et m'interroge sur les limites de l'activité militante comme compensation classique à d'autres questions personnelles. Ce qui rend encore plus difficile le sentiment de notre échec collectif, que beaucoup ont signalé, pour n'avoir pu aider à empêcher ce terrible événement.
Amitiés fraternelles
Pierre Boutan
Beaucoup, beaucoup de peine et de larmes à la lecture du mail de Stéphane.
Maurice, son sourire, sa douceur, sa gentillesse, son tact, vont tellement nous manquer.
"C'était un homme, dis cela et tout est dit: jamais je ne reverrai son pareil." Hamlet
Sarah Hatchuel
Pas de mots pour dire un tel chagrin.
Que des larmes.
Et continuer le combat.
Philippe Enclos
C'est aussi avec tristesse que j'apprends le décès de notre camarade et ami Maurice ZATTARA.
Les mots me manquent pour dire combien j?appréciais ses qualités.
Je voudrai me joindre à vous tous pour présenter mes condoléances à ses proches.
Abder Ouaqqa
Ah ! Maurice...
Si proche et si lointain.
Toi que comme nous toutes et tous j'aurai voulu aider, mais il est trop tard.
C'est avec des hommes comme toi que l'Humanité progresse.
Au revoir, camarade.
Je ne t'oublierai pas.
Jean-Marie Canu
Depuis longtemps, je connaissais Maurice mais comme beaucoup d'autres je ne le connaissais pas.
Nous avions travaillé ensemble pour des questions corporatives, constituer des listes CNU dans les STAPS et traiter diverses affaires dans ce cadre.
Depuis que j'avais été élu président de la commission financière, nous avions fait un peu plus connaissance. Toujours discret, on peut même dire réservé, toujours disponible, Maurice nous apportait une connaissance impeccable de l'ensemble des questions financières traitées par la commission, un suivi rigoureux de tout ce qui concernait la trésorerie du SNESUP, la syndicalisation, et avec le concours de Lætitia, il dirigeait l'ensemble des opérations de trésorerie dont on n'apprécie pas toujours le caractère fondamental pour le fonctionnement de notre syndicat ; mais pour autant, Maurice savait quitter sa réserve pour analyser et condamner vivement les dispositions de la loi « sur le dialogue social ». Et sans doute aussi, sur d'autres points de nos orientations syndicales
Certes, la reconnaissance des uns et des autres, leurs remerciements n'ont pas manqué à Maurice.
Cela suffisait il pour créer le lien qui donne des raisons de vivre à ceux qui les perdent ? Non, et on le constate trop tard avec désarroi
Salut à la mémoire de Maurice , pour le militant et pour ses qualités humaines
Jacques Guyot, président de la Commission Financière
Qu'aurais-je pu faire pour l'aider à ne pas sauter le pas ? J'y réfléchirai sans doute longtemps. Comme nous tous, il me manquera vraiment.
Heidi Charvin
En une telle circonstance le choc et l'émotion vous submergent ,les mots perdent sens ,le désarroi et la douleur du pourquoi vous annihilent...Maurice savait nous faire ressentir au plus profond de l'être...Ce que Humanité et Humain signifient. Avec ma plus profonde tristesse,
Bernard Deknuydt
C'est une horrible nouvelle ce matin qui nous déchire le cœur. Ça fait très très mal d'apprendre que Maurice a mis fin à ces jours sans que nous n'ayons pu lui donner le sentiment que sa vie nous était si précieuse. Il fait partie de ceux qui m'ont accueillie si gentiment, si aimablement, quand j'ai débarqué tout dernièrement dans les groupes de travail au national et sa délicatesse qui m'épatait et qui apportait au syndicat cette chaleur qui rendait supportable de venir de si loin pour travailler ensemble.
Anne-Véronique Fabre
L'annonce de la disparition de Maurice jette une chape de plomb sur cette journée d'hiver...j'ai l'impression d'avoir pris un coup au creux de l'estomac, tant discuter avec Maurice était un plaisir lors des réunions au siège ou lors des congrès. Sa gentillesse, ses compétences et son dévouement à notre syndicat étaient exemplaires et jamais pris en défaut. Je ne le connaissais malheureusement pas assez pour avoir perçu ses souffrances, et le goût amer que cela me laisse n'est pas pas près de s'estomper.
Bruno Truchet
Carmen
c'est terrible.
J'apprends en ouvrant ma boite, je comprend l'appel, il y a maintenant quelques heures, sur mon portable de Stéphane que, conduisant sur l'autoroute, j'ai interrompu... Je croyais que c'était pour notre réunion du 11 février. Mais tout cela n'a plus guère d'importance...
Il était tout à la fois fragile et solide quant à ses convictions. Nous avions une connivence qui pouvait se passer de mots.
Je suis trop sous le choc pour écrire à tous.
Dis moi si je peux faire quelque chose.
Bises, nous en avons besoin
Jean Malifaud
Je n'ai pas de mot... Je voudrais simplement témoigner de ma tristesse de cette nouvelle effroyable.
Laurence Dreyfuss
Chers camarades,
je vous prie de bien vouloir excuser mon absence au SN de cet après-midi. La découverte du message de Stéphane ce matin m'a laissée sous le choc, et je me sens incapable d'affronter le vide laissé par le départ de Maurice dès aujourd'hui. Soyez assurés que je partage votre tristesse, j'avais beaucoup d'affection pour Maurice, dont j'appréciais en particulier l'ouverture d'esprit, l'humour et la gentillesse.
Claire Bornais
Chère Carmen,
J'ai découvert hier soir cette horrible nouvelle concernant le décès de Maurice. Marcel, Maurice, deux amis qui disparaissent en si peu de temps, c'est insupportable.
Je ne serai pas là demain pour rendre hommage à Maurice. Comme président de l'ex commission aux comptes, j'ai pu apprécier ses qualités d'homme qu'il cachait, sans doute trop, derrière une grande discrétion. Notre dernière rencontre date du 11 janvier. Il m'avait confié que la mise en place de la nouvelle trésorerie l'avait beaucoup fatigué, et qu'il envisageait, à l'horizon du prochain congrès de passer la main. Il m'avait également parlé de sa future retraite. Je n'ai pas su voir l'extrême détresse qui était la sienne.
Je pense que pour toi et tous les membres du siège, le choc a du être terrible. Sache que je pense à vous et vous soutiens.
Jean Biston
J'ai moi même peu connu Maurice mais j'ai toujours apprécié sa disponibilité et sa gentillesse.
Claire Pontais
Peux-tu transmettre au SNESUP toutes mes amitiés et ma solidarité après la disparition de Maurice avec qui j'ai travaillé durant plusieurs années.
Alain Becker
Je ne puis, ôh combien dire, comment et combien j'ai pu apprécier Maurice, tant par son efficacité, sa discrétion naturelle que par ses interventions si pertinentes !
Et puis, toute notre trésorerie si bien gérée tout en étant remise à jour-même avec ces Lois indécentes- : un travail généreux et superbe.
Rien ne m'a laissé prévoir cette issue.
Suis dans le désarroi d'un Deuil complet.
Josette Roustan
Cher Stéphane, chers camarades,
L'émotion nous étreint après la disparition de Maurice.
Terrible semaine : nos deux syndicats sont dans la peine.
Nous garderons le souvenir du camarade lumineux et discret, militant infatigable, de tous nos rassemblements, toutes nos manifs.
Aux proches de Maurice, à tous les camarades du SNESUP, le BN et la CA du SNCS adressent leurs pensées de condoléances attristées et de profonde solidarité.
Fraternellement,
Patrick Monfort
Secrétaire général du SNCS-FSU
Maurice rayonnait d'une telle empathie que cela transparaissait dans tous ses actes, même les plus quotidiens et les plus prosaïques de sa fonction de trésorier. Le moindre chèque de remboursement était accompagné de quelques mots de sympathie ; ses messages mensuels sur les états de frais, précis, clairs et rigoureux, étaient toujours marqués d'une petite touche d'humour et de convivialité ; s'il arrivait qu'il me remette une avance en main propre, je me régalais de sa façon attentionnée de m'interroger sur le montant nécessaire, du soin chaleureux avec lequel il remplissait le chèque ; et lorsqu'il me le remettait, accompagné du sourire furtif et amical que nous avons tous dans le coeur, plutôt que cent trente deux euros quatre vingt dix sept centimes, j'y lisais ses affectueuses pensées.
Claudine Kahane
Le Snesup Besançon exprime toute sa tristesse en apprenant le décès de notre Camarade Maurice, qui de par son engagement et ses valeurs a tellement contribué au rayonnement syndical et a laissé un souvenir plus que chaleureux. Recevez, chers amis, chers camarades, les marques de notre profonde désolation.
Nous continuerons le combat qu'il avait entamé.
Amitiés,
Bassir AMIRI
L'annonce que Maurice nous a quitté nous a tous plongé dans la stupeur et la tristesse. Une profonde tristesse.
C'est que Maurice était quelqu'un !
Maurice était un être sensible. On le sentait ou on le savait fragile mais il se livrait peu. Cette pudeur est sans doute une qualité mais elle ne protège pas dans ce monde brutal. Il encaissait, donc, tout en amertumes, en colères parfois, rentrées. Et c'est une fatigue que de se les garder.
Fragile et solide à la fois. La solidité de ses convictions était, au contraire, manifeste !
Sa discrétion ne l'empêchait pas de nouer des connivences, des relations chaleureuses. Un sourire, une remarque, un clin d'oeil suffisent.
Je voudrais simplement ajouter que sa façon d'être conviviale quoique secrète, souriante quoique mélancolique donnait un lien, une chaleur qui reste un exemple pour nous tous.
Je pense enfin au pauvre Martin de la chanson de Brassens : sans déranger les gens... Oui, une si grande tristesse, que nous garderons.
Jean Malifaud
Chers camarades
Comme nombre d'entre vous, j'ai lu le message bouleversé de Stéphane Tassel nous informant du décès de Maurice Zattara.
Maurice s'est donné la mort dimanche matin. Il était trésorier national du snesup. J'essaye d'en dire un mot, en dépit du caractère inapproprié de l'email.
Maurice était un homme à la fois discret et chaleureux ; d'une gentillesse très rare.
Pour être aussi dévoué et endurant dans son militantisme et sa contribution absolument cruciale à l'ensemble du
syndicat, je pense qu'il devait y avoir chez lui un fond d'inflexibilité politique qui, combinée à la douceur de son tempérament,
en faisait un militant et un individu pour moi tout à fait exemplaire : même les plus simples échanges avec Maurice
faisaient entendre ce que peuvent être des rapports individuels ordinaires débarrassés de tout mépris social
quel qu'il soit, de tout individualisme et de toute méchanceté. Il fait partie de ceux-là que finalement l'on ne voit
que de dos, qui ont pris quelques longueurs d'avance du côté du meilleur.
D'autres camarades des instances nationales du Snesup le connaissaient bien et parfois de très longue date. Ça n'était pas mon cas.
Je peux cependant dire sans aucune exagération qu'il m'inspirait une sympathie profonde. Je regrette que nous n'ayons pas toutes et tous eu l'occasion de le connaître.
Il demeure que nous resterons confrontés au vide de ce qu'il n'a pas montré et de ce que nous n'avons collectivement pas su voir.
Thierry Labica
Les secrétaires de section, Anne-Véronique Auzet, Dominique Guillet, Richard Cabassut et moi-même,
avec les autres membres du bureau du CSE Snesup de l'Université de Strasbourg, tenons à apporter
notre témoignage de sympathie et de fraternité à la direction nationale, à tous nos camarades des instances nationales, et aux personnels du siège du Snesup, qui, comme nous, et plus encore que nous, sont profondément affectés par la disparition de Maurice Zattara, notre Secrétaire national et notre trésorier. Nous transmettons à sa famille et ses proches nos plus sincères condoléances.
A toutes et à tous nous voulons dire que Maurice a toujours servi et soutenu nos sections
comme nous savons qu'il servait et soutenait l'ensemble de notre syndicat : avec une efficacité et un dévouement remarquables.
Ces toutes dernières semaines il suivait avec l'attention qu'on lui connaît les aspects juridiques et financiers très complexes du dossier des contractuels de l'Université de Strasbourg. Ce sont donc aussi les plus précaires de nos collègues qui lui sont redevables, sans qu'ils sachent nécessairement que Maurice, discret, effacé, souvent invisible aux yeux des militants et de nos syndiqués, travaillait pour eux.
Maurice, nous le savons, était bien plus que le trésorier de notre syndicat, il était un grand militant. Il nous manquera et sa mémoire continuera de vivre dans nos luttes.
Pour le bureau du CSE Snesup UdS,
Pascal Maillard
La disparition de Maurice, dans de telles circonstances, laisse abasourdi avec une boule au creux de l'estomac.
Je connaissait Maurice depuis de nombreuses années et mieux depuis quelques mois où nous avons travaillé ensemble pour les nouvelles dispositions comptables imposées aux syndicats et dans le cadre de la Commission financière.
Trésorier national depuis longtemps, il a mené un travail acharné et accru ces derniers temps pour assurer une pérennité financière au SNESUP.
Ouvert, disponible, d'humeur égale, de contact agréable, de rapport amical, prêt à rendre service à tout moment, il encourageait à s'exprimer librement et sans détour, et défendait avec conviction et en toute circonstance ce qui lui semblait juste.
Maurice était également réservé et discret sur sa vie personnelle, sa disparition en est d'autant plus brutale.
Il va falloir s'habituer à son bureau vide, à son absence dans les différentes instances. Ce sera long, ce sera difficile.
Quand on perd un ami, c'est un peu de soi qui part avec lui.
Christian Banliat
Ce jeudi, comme de nombreux militants et dirigeants de notre syndicat, ceux qui ont pu se déplacer à Paris, nous participerons à un hommage à la mémoire de Maurice Zattara.
Beaucoup a déjà été écrit sur ce forum de sa discrétion, de sa permanence dans les multiples aspects politiques et matériels de la vie du SNESUP. Je serai demain présent, au siège un peu plus tôt le matin, pour modifier le prochain mensuel et lui rendre hommage dans les pages de ce journal dont il a accompagné la maturation. Pris par une importante réunion à Tours dès le début de l'après midi, et tributaire des trains, je ne sais si j'aurais le temps de dire que Maurice, devenu trésorier national en 2007 au moment où j'entamais mon second mandat de secrétaire général, était bien plus qu'un trésorier national. Si les militants de la CAN retiennent ses interventions sur les finances du syndicat, la syndicalisation, les affiliations internationales et leur coût, Maurice savait aussi, souvent en plus petit comité, autour du CNU du CTPU par exemple affirmer avec conviction et finesse nos analyses.
Sa disparition volontaire est un choc et une perte pour les militants et pour les salariées avec qui plus que d'autres et depuis longtemps, il partageait beaucoup. Les prochains jours seront particulièrement difficiles pour elles : pensons-y.
Jean Fabbri
J'ai appris ce lundi soir la mort brutale de Maurice Zattara. C'est un choc terrible pour ses proches, pour toutes celles et tous ceux qui ont travaillé, milité avec lui. Avec d'autres camarades, j'ai eu ce plaisir de travailler avec Maurice Zattara, d'apprécier la maîtrise qu'il avait rapidement acquise des questions budgétaires et financières du syndicat. Dans ce domaine qui allie les lignes de force d'une politique syndicale et la minutie dans leur mise en œuvre, Maurice Zattara a rapidement fait preuve de ses qualités de clarté dans l'exposé des questions et d'une grande écoute dans la discussion des choix et des mises en application. Au point qu'il trouvait dans ce carrefour qu'est la trésorerie nationale, une place, une responsabilité, un rayonnement personnel et syndical qui le confortaient et qu'il partageait.
J'ai gardé jusqu'au drame de ce lundi, la conviction que Maurice construisait quelque chose de nouveau dans sa vie, se dégageant des inquiétudes et des difficultés qu'il avait si longtemps gardées pour lui. Et c'est sans doute ce qui fait le plus mal aujourd'hui. La confiance directe qu'il exprimait, simplement, naturellement, appelait des relations fraternelles, sans détours et sans discours, éloignant toute inquiétude personnelle. Dans ces années, la direction nationale, les membres du personnel, ont pu cependant, aux moments possibles, échanger avec Maurice, sur des dimensions plus personnelles. Cette fraternité n'a pas hélas écarté le drame qui nous secoue aujourd'hui, elle est pourtant précieuse, particulièrement pour cette mémoire que Maurice nous laisse.
Je m'associe à l'émotion et au chagrin de chacune et de chacun au Snesup, à la peine de tous les siens Ces quelques mots, c'est ce que je voulais écrire à la mémoire de Maurice Zattara, pour des moments partagés de fraternité, de lutte, d'espoir, des moments ineffaçables qui lui resteront attachés
Maurice Hérin
Maurice,
En apprenant cette triste nouvelle, je perds un ami très cher.
Nous nous connaissions depuis la création du premier site web, et j'appréciais ton amitié et ta gentillesse depuis.
Les rares fois fois où je passais au siège à Paris nous allions déjeuner ensemble et c'était une grande joie de se retrouver.
Tu vas vraiment beaucoup me (nous) manquer
Pierre Calinaud
J'ai bien connu (nous sommes d'un champ disciplinaire proche) Maurice Zattara et je m'associe à votre douleur et à celle de ses proches
Je ne l' oublierai pas
Rose Katz
Les syndiqués Snesup et de la FSU de l'université du Maine s'associent au deuil qui frappe la famille de Maurice Zattara, ils partagent la peine de tous ses camarades, de tous ses amis. Trésorier National du syndicat Maurice Zattara savait lier la nécessaire rigueur dans la gestion des ressources du Snesup et l'écoute des questions concrètes de la vie syndicale dans chaque établissement. Sa disponibilité pour des échanges directs et fraternels a été d'une aide certaine, pour une section syndicale largement renouvelée, renforcée, ouverte sur les débats et les luttes pour une université réellement démocratique, pour le développement et l'appropriation sociale la plus large des savoirs et des cultures.
Maurice Zattara était animé par ces objectifs transformateurs, de façon fraternelle, discrète et forte en même temps. C'est la mémoire que nous en garderons. Alors que les syndicats de la FSU viennent de recevoir un très large soutien aux élections universitaires dans notre université, c'est avec émotion que nous nous joignons à l'hommage qui est rendu à notre camarade Maurice Zattara..
Olivier DAZEL
C'est avec stupeur et ensuite grand chagrin que j'ai appris la nouvelle de la disparition tragique de Maurice.
Je garde le souvenir d'un camarade chaleureux et très à l'écoute.
Il va manquer au syndicat et pour ses compétences et pour sa gentillesse.
Michèle Gabert
Maurice nous a quitté... : tous ceux qui comme moi l'ont connu et apprécié vivent très douloureusement cette dramatique disparition.
J'ai longtemps travaillé avec lui à la direction du syndicat : beaucoup l'ont dit, c'était un camarade attachant, discret, d'une grande gentillesse, fin analyste des situations syndicales, dévoué totalement au syndicat et au collectif militant. Il réalisait un travail considérable dans le secteur trésorerie/vie syndicale et ne comptait pas son temps pour aider les sections locales.
Mais il tenait aussi une grande place dans la vie quotidienne au siège, en bonne harmonie avec les autres militants et avec l'ensemble du personnel qui l'appréciait beaucoup. Sans doute le syndicat était-il là sa seconde famille.
Au-delà de sa responsabilité de trésorier adjoint puis de trésorier national, il était très attentif au bon fonctionnement matériel du siège. Il considérait à juste titre que c'était une question importante, trop souvent négligée, pour les conditions de travail militants/personnels et donc pour l'efficacité du syndicat : il s'est ainsi fortement impliqué avec Jean-Yves et moi-même dans le travail de rénovation des locaux nationaux, notamment en participant activement au suivi quotidien des travaux.
Le départ de Maurice nous laisse un vide immense, je pense à la douleur de sa famille, à celle des autres camarades et du personnel du siège, je les assure de toute ma sympathie dans cette terrible épreuve.
Je perds un chouette camarade, mais aussi un ami cher, adieu Maurice...
Jean-Claude GARRIC
Tu m'écrivais il y a quelques jours : "Merci de ton inquiétude. A bientôt pour des jours meilleurs". Inquiétude bien insuffisante et tellement vaine, qui n'aura pas su te garder parmi nous pour un futur meilleur. Pardon mon Camarade. Merci de ton amitié.
Marc Neveu
Maurice,
Comment imaginer que je n'aurai plus la joie et le plaisir d'échanger avec toi sur l'engagement militant, alors que tu as été l'un de ceux, qui avec toute ton amitié,a insisté pour que je ne quitte pas le SNESUP.
Tes avis sur chacun d'entre nous étaient toujours formulés avec lucidité,franchise et exprimés, même dans la critique, avec beaucoup de politesse du coeur et humanité. Valeurs importantes entre camarades pour lesquelles tu n'as jamais fait de concessions.
Ta modestie t'as toujours permis, dans tes diverses fonctions, de faire preuve d'un sens de responsabilité aigu, tout en respectant chaque fois les autres quels qu'en soient les enjeux.
Salut Maurice.
Jean-Pierre ADAMI
6 Février 2012 : un coup de fil de Stéphane m'apprend le décès de Maurice. Bouleversée, mais pas vraiment surprise. Je ressentais que Maurice n'allait pas bien ces dernières semaines.
Une annonce qui venait juste après celle du décès de Jean-Marc Douillard, corédacteur en chef de La VRS.
Dures réalités de notre monde syndical.
Maurice était si discret sur sa vie personnelle. Je me souviens pourtant de moments récents où nous avions évoqué ensemble les épisodes compliqués qu'il traversait. Je me rappelle de sa guitare si souvent visible dans son bureau. Je revois aussi ce vase bleu qu'il avait tourné.
Difficile de dire combien Maurice était précieux pour notre syndicat, que ce soit pour la réflexion politique sur la vie universitaire et ses travers - dont il avait pâti-, la gestion financière du syndicat - et notamment la mise en place des mesures dues aux nouvelles règles de représentativité -, les innombrables tracas quotidiens du siège, les pannes qu'il s'attachait à réparer, et la qualité des relations qu'il savait montrer.
Un grand merci, Maurice, pour ta franchise, ton dévouement, ta disponibilité.
Michelle LAUTON.