IUFM

Publié le 10 octobre 2002

Communiqué de presse
10/10/2002

L'avenir des IUFM

Le Ministre de la Jeunesse, de l’Education Nationale et de la Recherche a conclu sa conférence de presse sur la rentrée universitaire en faisant un certain nombre d’observations sur la formation des enseignants et l’avenir des IUFM. Ce propos appelle plusieurs remarques.

Le Ministre rappelle que l’Etat est responsable de la définition des orientations en matière de formation des enseignants. Le SNESUP, attaché à l’idée que l’école est un service public national, ne peut que se féliciter de ce rappel.
Le Ministre se demande ensuite si les missions confiées aux IUFM ont été précisées avec suffisamment de clarté. Le SNESUP, qui a souvent dénoncé les flottements dans la définition du rôle des IUFM, notamment à propos de leur place dans la formation continue et dans la recherche, participerait avec intérêt à un débat qui aurait pour objet de clarifier et de préciser la spécificité des instituts dans l’amélioration de la formation des enseignants.

Il reste que ce débat doit pouvoir s’engager sans attendre les conclusions d’un nouveau rapport confié aux deux inspections générales. Le Ministre dispose déjà, pour connaître la situation des IUFM, de très nombreux rapports. En particulier, il dispose d’un rapport de synthèse du Comité national d’évaluation qui constitue un élément rigoureux d’appréciation. Il peut s’appuyer sur l’existence et les travaux du “ Comité de suivi de la rénovation de la formation initiale et continue des maîtres ” qu’il conviendrait de réunir. Les bases sur lesquelles fonder des décisions réellement novatrices en matière de formation des maîtres existent. Elles ont été longuement exposées et débattues par l’ensemble des partenaires ces dernières années. On saisit mal l’intérêt de différer ces décisions et de les soumettre aux conclusions d’un nouveau rapport de la seule inspection générale.

D’autre part, les IUFM ont commencé les préparations au nouveau concours de recrutement des P.E organisé par le précédent ministre. Il serait indécent de revenir sur le calendrier de ce concours pour la session 2003. Il devient, par contre, de la plus extrême urgence de préciser les modalités concrètes de déroulement de cette session , cette incertitude étant inacceptable pour les futurs candidats.