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03/10/2005
AGIR SANS ATTENDRE
La
lettre Flash au format pdf (mise en page originale)
Tous les salariés sont invités par TOUTES les centrales syndicales
à des actions de GREVES et de MANIFESTATIONS le mardi 4 octobre.
Les motifs de mécontentement vont de la situation de l'emploi qui se
dégrade (... et les radiations s'amplifient dans les fichiers de l'ANPE),
des salaires érodés par les hausses des prix, des cotisations
sociales, de la protection sociale dont le périmètre se rétrécit.
Les attaques répétées contre les services publics, qu’elles
soient directes (Autoroutes, EDF, SNCN..) ou plus insidieuses comme vis-à-vis
des universités, se multiplient. Elles creusent les inégalités
et font croître la précarité. Ce gouvernement n'entend pas
le monde du travail, il est sourd aux revendications ... mais de plus en plus
attentif à satisfaire les voeux de MEDEF et à appliquer, sans
tenir compte du vote du 29 mai, les plus rétrogrades des dispositions
européennes.
Cette politique fait naître colère et actions qui chaque fois touchent
au coeur du dispositif gouvernemental. C'est l'évidence avec les manifestations
de Grenoble contre les suppressions d'emplois chez HP, c'est la même chose
à Marseille et Bastia contre la privatisation de la SNCM, c'est vrai
aussi dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche
avec les actions conjointes étudiants/personnels à Grenoble (contre
les frais de scolarités "facultatifs") et à Rouen avec
les AG et les manifestations unitaires pour obtenir les moyens en budgets et
en emplois d'une rentrée universitaire aujourd'hui compromise.
C’est pourquoi il faut que les acteurs de l'enseignement supérieur
et de la recherche soient présents dans les cortèges ... et visibles.
Comme dans les autres secteurs le gouvernement mène pour les universités
et les autres établissements une politique qui tourne le dos à
nos préoccupations de service public. Des dispositions sans précédents
sont déjà prises (agences ANR et AII, par exemple) ou sont annoncées
pour remodeler en profondeur la recherche et le supérieur.
Ces derniers jours une accélération se dessine, préparée
par une intense campagne dans la presse qui de manière convergente visait
à déconsidérer le service public et ses personnels, à
obscurcir les propositions formulées aux Etats généraux
de Grenoble (voire à les nier), à faire éclater les convergences
nouées dans l'action entre les personnels et entre ceux-ci et une large
part de l'opinion publique.
L'avalanche de chiffres, de conférences de presse (Villepin, de Robien,
Breton, Goulard,...) et leur médiatisation ne font pas justice à
nos revendications. Il y a là par contre, malgré quelques timides
évolutions positives sur les recrutements et les allocations recherche,
une très cohérente tentative de modifier la politique nationale
de recherche et d'enseignement supérieur. Apparaissent dans les déclarations
la création de campus d'élite, l'organisation de regroupements
universitaires pilotés par des fondations, le découplage dans
des PRES (très éloignés de leur conception portée
par les Etats Généraux) de l'enseignement et de la recherche,
la substitution d'instances composées exclusivement de nommés
(tant pour la prospectives, les orientations que l'évaluation) aux conseils
où les élus sont majoritaires. L'agence de l'évaluation
de la recherche met en péril l'articulation recherche/enseignement supérieur
qui est le fondement de nos métiers. Enfin les "latitudes"
données aux établissements, sans cadrage national et sans moyens
supplémentaires, augurent mal d'une amélioration de nos conditions
d'exercice... Quant aux organismes le silence du gouvernement est lourd d'inquiétudes.
Nos raisons d'agir et dans l'unité sont grandes!!
Tous dans l'action le 4 octobre... et au-delà pour faire entendre nos
revendications.
Paris le 3 octobre 2005
4 OCTOBRE 2005 - Manifestations et rassemblements
Pour l’Ile de France : Départ 14h30 place de la République.
Arrivée Place de la Nation.
Rendez vous FSU : rue du Fg du Temple
Pour les autres villes : voir sur le site de la FSU : www.fsu.fr
Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale - fichier
.rtf éditable), peut être diffusée sans réserves dans les départements d'enseignement
et laboratoires, comme les lettres flash à venir, de façon à maintenir le lien
fort entre la communauté scientifique et les représentants syndicaux présents
et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire entendre. Utiliser
tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier, ? et faire part d'observations
sur tous les contenus et les formes de la négociation à : sg@snesup.fr
