Flash n°45 (html)

Publié le : 12/07/2007

Numéro 45

12 juillet 2007


UNE DYNAMIQUE EN MARCHE

 

 

La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)


APPEL DES CORDELIERS (1)



Une pétition électronique portant sur la nécessaire évolution
du système universitaire français va être mise en ligne.
Appelez les collègues à la signer avant le débat à
l’Assemblée Nationale.



La pétition est en ligne sur : http://www.universite-recherche-democratie.fr



Pour une politique de service public pour l’enseignement supérieur
et la recherche

Les signataires de cette pétition sont
convaincus que le système universitaire français doit profondément
évoluer, avec des moyens renforcés, pour faire face aux enjeux
du XXIème siècle.

Pour mener à bien cette évolution,
il est nécessaire d’ouvrir un large débat impliquant les
communautés scientifiques, et au delà l’ensemble de la société
française. C’est la raison pour laquelle les signataires s’opposent
au passage en force de la loi « relative aux libertés des universités».

A travers l’abandon d’une responsabilité
nationale de l’Etat, la multiplication des possibilités de recrutements
hors statut, la concentration des pouvoirs autour du président, cette
loi supprime les garanties d’existence d’un véritable service
public de l’enseignement supérieur et de la recherche, nécessaire
au développement d’une politique de long terme répondant
à tous les besoins sociaux , en particulier concernant un accès
large des étudiants.

Ils demandent l’abandon de cette réforme,
par le retrait de cette loi ou son abrogation.

(1) Texte proposé le 11 juillet 2007 à l’appel de SNESUP-FSU,
SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNEP-FSU, SNTRS-CGT, CGT-INRA, FERC-Sup-CGT, UN-CGT-CROUS,
SUD Education, SUD Etudiant, SUD-Recherche-EPST, Sup'Recherche-UNSA, SNPTES-UNSA,
A&I UNSA, SNPREES-FO, et adopté à l’assemblée
tenue aux Cordeliers (Paris).

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Dès à présent, plus de trente instances universitaires
CA ou congrès (CA+CEVU+CS) ont exprimé les raisons de fond d'un
rejet par la communauté universitaire du projet de loi "libertés
des universités".

Le projet de loi n’est pas un projet technique ; il touche plus largement
aux fondements démocratiques et républicains de notre société.
Il vise à redéfinir et restreindre les missions des établissements
d’enseignement supérieur et de recherche ; à briser la conception
de service public de ses missions originales qui ne peuvent rentrer dans le
cadre d’une compétition entre établissements. Les dispositions
du projet de loi en matière de recrutement des enseignants-chercheurs,
de négation des dimensions collégiales de réflexion et
de mise en œuvre des orientations scientifiques et pédagogiques,
de pouvoir exorbitant des présidents d’universités, touchent
au cœur des valeurs démocratiques et des libertés. La lettre
de mission de N. Sarkozy à V. Pécresse confirme clairement les
objectifs d’éclatement du service public et de mise en cause des
emplois de fonctionnaires, avec la perspective d’embauche de nombreux
contractuels de catégorie A et de non remplacement d’un fonctionnaire
sur deux.

Le SNESUP amplifie à tous les niveaux l'interpellation des parlementaires
et de l'opinion publique malgré la censure ou la dénaturation
de nos positions et propos dans les médias. Nos démarches de relais
auprès des organisations de défense des libertés, des personnalités
intellectuelles, des forces politiques trouvent un écho significatif;
les rencontres avec les sénateurs et députés PS, PC, Verts
montrent que nos analyses commencent à être entendues quant aux
dimensions : service public, spécificité de l'enseignement supérieur
et de la recherche qui ne relèvent pas d’une compétition
(dans laquelle les établissements seraient des entreprises à manager),
statuts, etc.

La rencontre entre Jean Fabbri, Carole Hoffmann et François Hollande
mercredi 11 juillet montre que ces enjeux sont de plus en plus entendus. Le
1er secrétaire du PS attentif aux arguments du SNESUP, a indiqué
que son parti et les élus PS pourraient "glisser d'une position
d'abstention critique -initialement envisagée- à un vote négatif".
Vendredi 13, une rencontre avec Marie-George Buffet confirmera et élargira,
nous le pensons, l'engagement clair du PCF pour révéler la nocivité
de ce projet de loi. Il reste cependant encore bien des parlementaires à
convaincre et surtout à amplifier la bataille d'opinion, au-delà
du monde universitaire, qui sera déterminante.



Pas de répit donc dans notre engagement estival !

style='color:red'>syndicat national de l'enseignement supérieur 78, rue
du faubourg saint-denis 75010 Paris Tél. : 0144799610 Fax :
0142462656 Courriel : accueil@snesup.fr
Site web : www.snesup.fr


Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : sg@snesup.fr