La lettre Flash au format pdf (mise en page originale)

Après la mobilisation historique du mardi 28 où toutes générations mêlées et en particulier un nombre formidable d'étudiants, de salariés du public et du privé ont défilé côté à côte -sans doute, près de 3 millions, il nous faut amplifier encore nos mobilisations puisqu'à cette heure le gouvernement refuse de retirer le CPE qui vient d’être avalisé par le conseil constitutionnel.

Il monte des assemblées générales l'aspiration forte et unitaire à poursuivre, tant en reconduisant les actions visibles qu'en moments forts. Le refus est double, celui du CPE, celui du mépris du gouvernement et de l’escalade de violences et de provocations qu’il organise. Violence autour des lycées et des campus que les forces de police entendent « débloquer »… violence, chantage et autoritarisme sur la question des examens.

Le SNESUP réaffirme son exigence de retrait du CPE et d’ouverture de négociations, pour faire reculer la précarité et gagner le défi « formation/qualification/ emploi ». Il dénonce l'illusion- sans retrait du CPE- d'un « Grenelle social ».

Comme organisation syndicale investie de la responsabilité particulière de travailler au quotidien avec et pour les étudiants, le SNESUP appelle tous les personnels à amplifier les mobilisations dans les établissements, par tous les moyens et en particulier la grève active, reconductible dans l’unité étudiants-enseignants-personnels. Il se tourne, avec l'ensemble des organisations syndicales du supérieur, vers les étudiants et les familles pour lever les inquiétudes sur la validation à venir du second semestre de cette année universitaire. Ce juste combat contre le CPE ne doit pas pénaliser les étudiants. Le SNESUP intervient pour que toutes les instances (CA d’université, CNESER) se prononcent en ce sens.

Le SNESUP est partie prenante de toutes les initiatives déjà décidées par l’intersyndicale nationale des 12 organisations et du mouvement étudiant pour le retrait du CPE en particulier et très fort, le mardi 4 avril dans la grève interprofessionnelle et les manifestations. Il s'inscrit résolument dans la perspective unitaire de reconduction de la grève à partir du 4 avril avec la FSU et les autres forces syndicales.

Devant le refus du gouvernement, le SNESUP organise et soutient les initiatives et les rythmes forts des mobilisations. Dès vendredi 31 et samedi 1er avril autour des campus occupés par la reconduction des grèves, occupations et blocages des sites universitaires, là où ils ont déjà commencé, où il faut les consolider, dans le plus large accord de tous les acteurs -étudiants, personnels-, dans la plus grande transparence des modalités d'expressions communes.

Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués (fichier pdf avec mise en page originale), peut être diffusée sans réserves dans les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir, de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier, ? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation à : sg@snesup.fr