Flash n°13 (html)

Publié le : 13/12/2006

Numéro 13

13 décembre 2006


CTPU DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS :

SUCCÈS DU SNESUP,

PROGRESSION EN VOIX, GAIN D’UN SIÈGE

La
lettre Flash au format pdf
(mise en page originale)




L'engagement déterminé du SNESUP est soutenu par la confiance
des collègues

% 2003
% 2006
Elus 2003
Elus 2006
SNESUP-FSU
37,19
39,67
6
7
SGEN-CFDT
19,35
17,54
3
3
FNSAESR-CSEN
17,00
14,81
3
2
SUP’Recherche-UNSA
10,84
13,06
2
2
SUD-Education
7,70
5,07
1
0
SNPREES-FO
4,79
6,30
0
1
FERC-SUP-CGT
3,13
3,55
0
0



Adresse du SNESUP aux Présidents d'université à
la veille des débats de la Conférence des Présidents d'Université
(CPU) qui se dote d'une nouvelle direction pour les deux ans à venir



Universitaires, investis de responsabilités d'établissements ou
non, il est de notre ambition commune d’approfondir le diagnostic sur
les atouts et les carences de notre système d’enseignement supérieur,
et de réfléchir à des voies de développement nouvelles,
et d’abord de ne pas nous accommoder du statu quo. Au SNESUP, nous pensons
qu'il convient de donner plus d'atouts à l’université de
service public qui est la tradition et l’identité de notre système
d’enseignement supérieur républicain.

Il incombe essentiellement selon nous à l'Etat, par l'intermédiaire
du budget et des arbitrages effectués par le Parlement, d'investir dans
la recherche et dans l'enseignement supérieur. C’est la seule garantie
que l’enseignement supérieur et la recherche soient orientés
vers le bien commun et non le profit de quelques groupes d’intérêt.
C'est un audacieux pari pour l'avenir. Le pilotage de la recherche et de l’enseignement
supérieur doit demeurer une prérogative nationale même si
par ailleurs il peut s'inscrire dans un cadre plus large, l'Europe par exemple.

Nous ne reconnaissons pas comme « mission » la quête de financements
diversifiés venus, outre l'Etat, des collectivités territoriales,
des entreprises, des banques et des usagers ou de leurs familles.

Aux tensions objectives du monde universitaire, qui d’ailleurs redoublent
celles qu’éprouvent dans leur activité professionnelle les
enseignants du supérieur, on objecte souvent qu’il manque une autorité
d’arbitrage. La lenteur des évolutions des contenus de formation,
les difficultés qu’éprouvent nombre d’étudiants
au début de leur cursus, …viennent-elles de la faiblesse structurelle
de la « gouvernance » des établissements ?



Il convient de donner enfin sens au terme d'autonomie : les questions de fond
concernant l'enseignement supérieur et la recherche doivent être
discutées au sein des universités, validées par des conseils
forts, resserrés sur ces missions, afin de donner une capacité
de négociation réelle aux équipes présidentielles.
La lourdeur des machineries bureaucratiques que seraient les conseils d’administration
des universités, aux membres élus -pour une partie seulement-
tient avant tout à leur contournement dans la négociation de multiples
contrats d'objectifs.

Les universités, leurs présidents sont forts et entendus quand
l’ensemble des universitaires intervient avec cohérence. C’est
le cas sur le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche,
et toutes les forces politiques se rangent à cet avis. C’est encore
vrai pour favoriser des coopérations mutuellement avantageuses entre
établissements (les PRES) sous statut souple, contre les velléités
des services ministériels d’imposer le statut d’EPCS dans
la forme juridique des coopérations universitaires de type PRES.

Sur bien d’autres questions : les coopérations internationales,
le rôle du MASTER dans l'architecture globale des formations, la délivrance
raisonnée et cohérente de crédits ECTS dans l'ensemble
des cursus du post-bac, la responsabilité universitaire dans la formation
des enseignants,... il est nécessaire que se construisent et s'expriment
avec force de réelles convergences. La dimension démocratique
et collégiale fondée sur le mode électif auquel les collègues
sont très attachés (plus de 60 % de participation lors des scrutins
du CNU) imprègne le monde universitaire ; elle se déploie dans
de nombreuses instances CNESER, CTPU. Elle est menacée par les dispositifs
actuels des agences ANR, AERES,... et par le rôle d’interlocuteur
universitaire unique que le gouvernement entend faire jouer à la CPU.
Nous souhaitons que l'organisation et l'animation à venir de la CPU expriment
avec clarté cette incontournable réalité.

(extraits)

style='color:red'>syndicat national de l'enseignement supérieur 78, rue
du faubourg saint-denis 75010 Paris Tél. : 0144799610 Fax :
0142462656 Courriel : accueil@snesup.fr
Site web : www.snesup.fr


Cette lettre-flash du SNESUP-FSU, envoyée aux syndiqués
(fichier
pdf avec mise en page originale
), peut être diffusée sans réserves dans
les départements d'enseignement et laboratoires, comme les lettres flash à venir,
de façon à maintenir le lien fort entre la communauté scientifique et les représentants
syndicaux présents et acteurs des négociations. Lien nécessaire pour nous faire
entendre. Utiliser tous les moyens, courrier électronique, diffusion papier,
? et faire part d'observations sur tous les contenus et les formes de la négociation
à : sg@snesup.fr