Communiqué FSU Poitiers
Nous sommes le vendredi 25 novembre et comme les propos du Président Gesson tenus lors du dernier comité technique nous le laissaient craindre, aucune modification dans le plan de rigueur portant sur les moyens 2012 n'a été communiquée aux représentants des personnels.
Ceux-ci se verront donc présenter les mêmes mesures drastiques comprenant (entre autres) une bonne quinzaine de postes gelés : 8 postes d'enseignants chercheurs (4 en Lettres et Langues, 3 en SFA et 1 en Sciences Economiques) et 8 postes Biatss (1 à l' IAE, 2 à l' IRIAF, 1 à l'IUT, 1 en droit, 2 à l'IUFM et 1 en Sciences Economiques). A cela s'ajouteraient, aux dernières nouvelles, le gel de deux postes de PRAG de mathématiques de l'IUT.
Ces coupes sombres, qui sont justifiées par des arguments pour le moins contestables, auraient pour conséquence immédiate une plus grande désorganisation des composantes et une détérioration des conditions de travail et d'accueil. Nous ne pouvons accepter cela sans réagir !
Après la suppression de milliers d'heures de formation, pourquoi serait ce une nouvelle fois aux personnels et aux usagers de faire les frais d'une politique gouvernementale qui a déjà envoyé huit universités au tapis ? A menace globale, réponse globale et nous aurions pu attendre de notre exécutif une autre attitude que celle qui consiste à accepter passivement de voir l'université de Poitiers traitée de cette manière. Cette attitude contraste fortement avec celle des syndicats FSU comme l'attestent les différentes prises de position ci dessous :
- - Refuser les plans d'austérité universitaires Le-Snesup/L-actualite-du-SUP?aid=5912&ptid=5
- - Motion CNESER Le-Snesup/L-actualite-du-SUP?aid=5916&ptid=5
- - Courrier adressé à Laurent Wauquiez sur la mise sous tutelle des établissements d'enseignement supérieur Le-Snesup/L-actualite-du-SUP?aid=5914&ptid=5
Lundi 28 novembre, les élus FSU au Comité Technique s'opposeront donc par tout moyen aux mesures d'austérité proposées et ce dans l'intérêt du service public de l'enseignement et de la recherche auquel nous sommes tous attachés.
Pour la FSU,
Stéphane Vauclin