Com snesup des elus CA

Publié le 17 décembre 2003

Communiqué de presse
25/01/2002

Université de Provence Aix-Marseille I Communiqué des élus SNESup, annexé au PV du CA du 15/12/2003 :

 

Les élus de la liste SNESup au Conseil d'Administration de l'Université de Provence Aix-Marseille I s'étonnent de trouver dans AEF le nom du Président, Yves Mathieu, associé à une déclaration écrite dénonçant les informations mensongères délivrées par les organisations syndicales étudiantes et enseignantes leaders du mouvement de mobilisation des étudiants à propos des conséquences de la réforme LMD. Ils tiennent à rappeler que leurs positions reposent sur une analyse critique et collective des faits comme des textes, dont le sérieux a toujours contribué au dialogue au sein de la communauté universitaire. Ils précisent que leur section syndicale n'a pas rejeté la réforme LMD en elle-même, mais qu'elle a toujours souligné les dangers que fait peser sur l'égalité des étudiants de l'enseignement supérieur l'absence de cadrage national des diplômes et des contenus de formations, et qu'elle a toujours dénoncé le défaut d'engagement financier de l'Etat devant une réforme qui ne peut réussir sans moyens adaptés. Le silence du Ministère sur ces questions et l'absence d'un véritable débat, reposant sur une information précise, ne sont pas de nature à lever ces inquiétudes, et dans ce contexte, la section SNESup a jugé légitime de s'associer au mouvement étudiant, sans pour autant faire sienne la revendication radicale d'un retrait pur et simple de la réforme LMD. De plus, elle met en évidence l'articulation de cette réforme des études avec les projets ministériels dits de "modernisation" des universités et de modulation des services des enseignants chercheurs, qui lui paraissent constituer un ensemble cohérent visant à la déréglementation du service public d'enseignement supérieur.

Les élus de la liste SNESup regrettent que de telles déclarations viennent aujourd'hui entraver un débat plus que
jamais nécessaire, et souhaitent qu'elles fassent l'objet d'un démenti officiel.

Réponse du Président :


dément formellement avoir tenu ces propos : la journaliste d'AEF a généralisé une déclaration de Bourdon.

Déclaration des élus des listes SNESup à propos du budget 2004 (annexée au PV) :

Le budget de l'Université de Provence Aix-Marseille I pour l'année 2004 accuse un important manque structurel de ressources, dû en grande partie à l'insuffisance de la subvention que lui octroie le Ministère de l'Education Nationale, d'une part pour l'entretien des infrastructures, d'autre part pour compenser les quelque 110 emplois de IATOSS qui lui manquent pour répondre aux normes dites "de San-Remo". Les élus des listes SNESup dénoncent cette situation inacceptable, qui révèle à leurs yeux les dangers inhérents à la globalisation du budget, associée au renforcement de l'autonomie de gestion des établissements, que préconisent les divers projets récents dits "de modernisation". Il serait désastreux que l'Université s'engage de façon durable dans une telle logique budgétaire. Ils ne peuvent voter, et par là cautionner un budget qui, de ce fait, ne parvient à l'équilibre qu'en spéculant sur les reliquats de l'exercice précédent, et en amputant d'emblée la subvention du Ministère ("avance offre de formation contrat quadriennal") de l'exercice à venir, avant même qu'elle ne soit définie et versée au crédit de l'Université.

Ils soulignent néanmoins que leur vote ne constitue en aucun cas un désaveuou une marque de défiance à l'égard des collègues chargés des questions financières, mais une protestation exprimant le rejet d'une politique d'austérité nuisible aux missions d'enseignement et de recherche de leur établissement.

Résultat du vote : 5 contre, 9 abst, 11 pour

Motion du SNESup votée à l'unanimité par le CA :

Le budget de l'Université de Provence Aix-Marseille I pour l'année 2004 accuse un important manque structurel de ressources, dû en grande partie à l'insuffisance de la subvention que lui octroie le Ministère de l'Education Nationale, d'une part pour l'entretien des infrastructures, d'autre part pour compenser les quelque 110 emplois de IATOSS qui lui manquent pour répondre aux normes dites "de San-Remo".