CNRS 26, 4&5/11/2003

Publié le 5 novembre 2003

Comité National de la Recherche Scientifique

Section 26 : Fonctions du vivant et régulation

Compte-rendu de la session de printemps 2003

 

4 & 5 novembre 2003

Auteur(s) :

Gérard Arnold
Martine-Pinçon-Raymond

NDLR : Les compte-rendus sont publiés sous la responsabilité de leur(s) auteur(s).
Liste des élus de la section : cliquez ici !


Compte rendu du Comité National de la Recherche Scientifique de la Section 26,
Fonctions du Vivant et Régulation


La section 26 : " Fonctions du Vivant et Régulation " du Comité National de la Recherche Scientifique a tenu sa session statutaire d?automne 2003 au siège du CNRS, rue Michel Ange à Paris, le 4 et 5 Novembre 2003. La réunion était présidée par Monsieur Joël Nargeot. La Direction du CNRS était représentée par Monsieur Jean Mariani, Chargé de Mission auprès du Directeur Adjoint des Sciences de la Vie et par Frédéric François Endelmont, Secrétaire de la section 26. Madame Annie Busson a relevé les conclusions pour le Comité National. Madame Hélène Astier, absente, avait demandé ses droits à la retraite ; suite à la télé-réunion du 26 mai 2003, Monsieur Antonio Parini a remplacé Monsieur Denis Escande, membre du collège A2.

Claude Andrieux a annoncé son départ à la retraite le 31 Décembre 2003.

POLITIQUE SCIENTIFIQUE DU CNRS PAR Mr B. PAU Pour revenir en haut de cette page !

Tout d'abord M. Pau nous a annoncé officiellement le remplacement de Mme Berger par M Bernard Larrouturou à la tête de CNRS. M Pau se réjouit de cette nomination sur une base non idéologique. D'après lui, M Larouturou est un homme très talentueux possédant une grande honnêteté intellectuelle. Sous son mandat une importance accrue sera accordée aux régions.

Commentaires:

Sans douter des compétences scientifiques et intellectuelles de M Larrouturou (Doctorat en 1987: Mathématique et modélisation numérique de phénomènes de combustion. 30 articles publiés dans des revues à comité de lecture), on doit néanmoins rappeler qu'il a exercer de hautes fonction administratives dans le secteur privé : Administrateur de Simulog depuis 1996, d'Ilog en 1996, de Bull et O2-Technology de 1996 à 1997, de Realviz en 1999, de Thomson S.A. en 1999 et 2000, de Trusted-Logic depuis 1999, de Renault S.A. depuis Février 2000 ; membre du comité consultatif du FCPR I-Source depuis 1998. A ce titre, sa nomination à la tête d'un organismes public de recherche fondamentale s'inscrit bien dans le restructuration idéologique du CNRS....

Ensuite M PAU a évoqué la situation budgétaire du CNRS qui était assez préoccupante. Le budget 2003 doit être reconduit en 2004 : 404 millions d?euros pour les autorisations de programmes et 303 millions de crédits réels, soit une différence importante malgré l?utilisation des reports (450 millions en année pleine). Pour le département des Sciences de la vie, les difficultés se situent essentiellement au niveau du fonctionnement des laboratoires plutôt que des emplois ou des salaires lesquels sont de 390 millions d?euros pour 450 millions de fonctionnement. Il manque donc 80 à 100 millions de ressources d?état. Le budget 2004 verra le maintien du budget des laboratoires et une augmentation de 14% des moyens d?intervention (équipement, ATIPE, projets) soit une augmentation globale de 3% du budget.
Au niveau du département SDV, le souhait est de soutenir l?activité scientifique, développer des projets qu?il financera à hauteur de 30% du budget, consolider les structures, soutenir l?interdisciplinarité.

 

Emplois :

On note une diminution très nette du nombre de recrutements (50 % en 3 ans) :

322 chercheurs (contre 357 en 2003) dont 304 emplois CR (339 en 2003) et 18 DR externes. 154 promotions DR (209 en 2003) dont 27 DR1 et 71 CR1 pour les sciences de la vie
119 postes de CR2 seront transformés en CDD.
Un décret en cours devrait reculer la limite d?âge des recrutements CR2.

Pour les Sciences de la vie le recrutement 2004 sera le suivant :

80 CR, 3 DR, 38 promotions DR (54 en 2003)
Pour la section 26
8 CR dont 5 CR2 et 3 CR1, 4 DR2

Les CDD pour les post- doctorants seront reconduits. 200 nouveaux postes seront ouverts pour les candidats sélectionnés par les Laboratoires. 600 postes devraient exister à terme.

Le comité national, écarté du choix des candidats, serait associé au suivi de leur activité scientifique. Monsieur Bernard Pau souligne qu?il n?y a pas statutairement de limitation à la durée des CDD chercheurs. Il était personnellement favorable au recrutement des chercheurs pour 3-5 ans .
225 emplois d?ingénieurs contractuels seront ouverts dont 158 qui seront occupés par des personnes déjà sous contrat.
Au total 536 postes ITA sont prévus pour le CNRS, dont 120 pour le département (ce qui couvre 80% des départs). Il faut souligner que 580 postes ont été demandés en 2003 et 700 en 2004.

Commentaires:

Evidemment M Pau ne pouvait se réjouir d'un si mauvais budget pour la recherche et les recrutements (voir motion de la commission à la fin de ce document). Cependant ce qui pose problème c'est que l'état décide de supprimer un nombre important d'emplois e statutaire en arguant des problèmes budgétaires mais que en même temps, il trouve les crédits pour remplacer exactement ces emplois par des emplois précaires sous la forme de CDD. Cette volonté de dé-fonctionnariser les chercheurs n'est certes pas nouvelle et cadre bien avec la mise en place d'une politique libérale en Europe depuis près de 15 ans. On notera avec intérêt que ces recrutements de CDD seront effectués directement par la direction sans passer par la commission. La commission devra ensuite évaluer la validité des candidats recrutée à posteriori. Dit autrement, la membres de la commission seront chargés de trier entre les bons et les mauvais chercheurs précaires sur des choix scientifiques (ou politiques) faits par la direction. En somme nous devrons faire le " sale"  boulot pour bien sûr justifier la non embauche de ces chercheurs, M Pau ayant bien précisé (pour ceux qui n'auraient pas compris) que les CDD n'étaient pas des pré-recrutement. De manière intéressante, plusieurs membres de la commission se sont (enfin?) inquiétés de cette précarisation que nous dénonçons depuis le début. En effet, M Pau précise que ces CDD devront être embauchés en priorité sur une thématique différente de la leur. Ainsi les chercheurs précaires ne pourront pendant leur CDD qu'essayer de produire le plus possible en attendant un (illusoire) recrutement au CNRS. Dans ces conditions, l'évolution des connaissances risque d'en souffrir. A ce propos, un rapport récent de la chambre des communes du royaume-uni découvre (avec suffisamment de recul) que cette politique (mis en place en Angleterre depuis plusieurs décennies) provoque un recul des connaissances(voir le rapport: Short-Term Research Contracts in Science and Engineering à l'adresse http://www.parliament.the-stationery-office.co.uk/pa/cm200102/cmselect/cmsctech/1046/1046.pdf .
Le résumé en est le suivant:

SUMMARY

Over 40,000 researchers in Britain.s universities are employed on short-term contracts, some as short as one month. In science and technology around half of all researchers are on short-term contracts. This Report examines how this situation arose; the effects it has on the researchers themselves, the higher education institutions and on the research undertaken; considers what is being done to address any problems; and seeks to establish what still needs to be done.

We found widespread dissatisfaction and demoralisation among contract researchers, some of whom have been employed on 20 different contracts in as many years. For many researchers there is no career structure and little hope of obtaining a permanent position. The research in our universities suffers in such a climate. Many researchers are either new in position or searching for their next contract. Research is left unfinished or unpublished.
In recent years the proportion of research income for universities that has come through short project grants has increased. The financial pressures faced by universities mean that it is risky for them to employ researchers for longer than the research grant. But universities have deflected the risk onto the researchers; this bad management has added to the plight of contract researchers. In this respect, universities have failed their research workforce and the UK.s science base.
The Research Councils, from whom much of the project funding is derived, have failed to take responsibility for the researchers they fund. Many contract researchers are denied the right to apply for research grants in their own name, a policy that leaves them unable to take charge of their careers.
The Roberts Review.s proposals are disappointing. It fails to appreciate the demoralisation of contract researchers and its solutions simply address symptoms not causes.
Successive Governments have failed to recognise that allocating its research funding in short grants creates instability in the research base. Research funding in the UK needs to be balanced, regardless of the level of expenditure.
We need imaginative solutions challenging the way research is managed in universitiesand its relationship to teaching. The higher education review must provide solutions that embrace all the staff employed in universities.

Par ailleurs, la précarisation des chercheurs est en mettre en rapport avec les réformes récentes touchant les universités. Le projet de modernisation universitaire autorisera de fait les universités à recourir à des emplois précaires d'enseignant-chercheurs pour pouvoir maintenir un budget équilibré. La aussi, on peut craindre une nouvelle baisse de niveau du contenu de l'enseignement qui est à la base de la formation des chercheurs. Cela sera d'ailleurs accentué avec la mise en place de la réforme du cursus (LMD) qui en autorisant chaque université à définir le contenu de ses diplômes en fonction des ses intérêt immédiats (financiers ou personnels) ne pourra qu'appauvrir leur contenu.

 

Ensuite M Pau a annoncé l'intention du CNRS de créer une filiale de droit privé chargée de faire l'interface entre le CNRS et le secteur industriel. Juste avant cela il avait conseillé aux chercheurs de ne pas chercher à s'aligner sur l'industrie. Il a rappelé que le CNRS avait été à l?initiative de la création de 135 entreprises (1500 emplois). Bernard Pau insiste sur la nécessité de maintenir en France le niveau d?innovation. Cette filiale serait co-financée par l'industrie.

Commentaires:

On note le double discours entre d'un côté une mise en garde de ne pas s'aligner sur l'industrie et de l'autre l'annonce de la création d'une entreprise privé dont le but est d'orienter la recherche du CNRS en fonction des demandes de l'industrie. En fait derrière ce discours qui annonce la privatisation de la recherche publique (ce n'est pas nécessairement la privatisation du CNRS, il est plus profitable pour l'industrie d'avoir des labos et des chercheurs payés par le contribuable mais qui travaillent sous ses ordres que d'investir dans la recherche), il y a toute une philosophie économique élaborée par des organismes comme l'OCDE ou l'OMC. En effet, il y a une croyance que en augmentant l'offre on va automatiquement augmenter la demande. Dit autrement M PAU nous a expliqué que le but des CDDs et de cette entreprise privé était de former des jeunes chercheurs très pointus capables d'innover dans les secteurs marchands (thérapeutique ou autres). Selon lui en augmentant l'offre de personnel qualifié, cela incitera les entreprises à embaucher. Le problème est que cette théorie macro-économique, bien que partagée par les promoteurs des politiques libérales, est loin de tenir la route pour ne pas dire qu'elle est dénuée de fondement scientifique. Les entreprises rentables peuvent être des entreprises à faible technologie et qui n'ont pas intérêt à changer de stratégie. De plus les "innovations" technologiques repose plus sur des concepts scientifiques relativement anciens et bien établis que sur des découvertes très récentes (On confond de plus en plus science et technologie). Enfin, les stratégies industrielles actuelles sont surtout basées sur des stratégies à très court terme sur des secteurs très précis quand elles ne sont pas basées (en particulier dans le secteur pharmaceutique) sur des stratégies purement financières qui consistent plutôt à racheter les concurrents pour éliminer la compétition qu'a développer de véritables innovations technologiques. Former des jeunes chercheurs sur des sujets qui intéressent (ou semblent intéresser) l'industrie aujourd'hui c'est prendre le risque de se retrouver avec des chercheurs trop techniques et pas assez scientifiques que l'industrie ne voudra plus demain, ses choix stratégiques étant très changeants et opportunistes. Le problème est le même à l'université ou la professionalisation (la spécialisation) accrue des diplômes, en fonction de l'intérêt immédiat d'un partenaire industriel, ou pour les filières scientifiques, en fonction de l'intérêt immédiat des laboratoires pour développer leur sujet de recherche (qui est bien sûr le seul intéressant) entraînera rapidement une dévalorisation et une obsolescence rapides des diplômes.

 

INFORMATION CONCERNANT LES ELECTIONS AU COMITE NATIONAL Pour revenir en haut de cette page !

Les élections pour renouveller les membres de la commission 26 du CNRS ont lieu en Juin 2004. Cette année, l'inscription n'est plus automatique pour les électeurs universitaires , elle demande une démarche volontariste. Autrement dit vous devez vous
inscrire sur les liste électorale avent la fin de l'année en remplissant le formulaire disponibles à http://www.cnrs.fr/sgcn/election/present.htm. il est composé de deux parties: les deux sont à remplir. La liste des travaux et publications n'est en fait pas obligatoire .
L'inscription en ligne n'est pas suffisante!!!!

ATTENTION : les sections ont changé de numéro.  La 26 est devenue 25 : Physiologie moléculaire et intégrée (sic!)

 

DECISIONS de la session d'automne de la section 26 du Comité National de la Recherche Scientifique

Reconstitutions de carrière Pour revenir en haut de cette page !

La section 26 a étudié les reconstitutions de carrière des nouveaux entrants.
Malgré sa demande auprès du CNRS qu'une interprétation claire, uniforme et non restrictive soit appliquée pour tous les personnels, des erreurs ont été a nouveau constatées.
Néanmoins, la commission a émis un avis favorable pour la prise en compte de l'intégralité des services antérieurs de:

Olivier CAZORLA
François GEORGES
Frédéric JOUBERT
Céline JOUSSE
Zoubida KARIM
Laurent LOUFRANI
Gildas LOUSSOUARN
Maria del Carmen MARTINEZ
Olivier NICOLE
Nathalie PIZZINAT
Nathalie TURQUE

Demandes d?accueil en délégations ou en détachement Pour revenir en haut de cette page !

Cinq demandes ont été examinées et classées.

N°1 Ann LOHOF (renouvellement de délégation)
N°2 Hervé LE CORRONC (1ère demande de délégation)
N°3 Laurence HAD-AISSOUNI (1ère demande de délégation)
N°4 Pierrick POISBEAU (1ère demande de délégation)
N°5 Sylvie THIRION-TROADEC (1ère demande de délégation)

Confirmation des affectations et nomination des directeurs de recherche des:

CR2 Pour revenir en haut de cette page !

Olivier BLANC-BRUDE, INSERM U. 541 Tedgui, directeur de recherche: Alain TEDGUI
Xavier BONNEFONT, INSERM U. 469 Barberis, directeur de recherche: Patrice MOLLARD
Karine GAUTHIER, UMR 5161 Gilson, directeur de recherche :Jacques SAMARUT
Frédéric JOUBERT, INSERM U. 446 Ventura-Clapier, directeur de recherche: RenéeVENTURA-CLAPIER
Nathalie ROUACH, INSERM U. 114 Glowinski, directeur de recherch : Christian GIAUME
Fekrije SELIMI, UMR 7102 Mariani, directeur de recherche: Jean MARIANI

CR1 Pour revenir en haut de cette page !

Stéphane BLANC, UPR 9010 Le Maho ,directeur de recherche :Yvon LE MAHO
Francine COTE,UMR 7091 Mallet, directeur de recherche : Jacques MALLET
Paolo GUBELLINI, FRE 2131 Nieoullon, directeur de recherche : Lydia KERKERIAN-LE GOFF
Zoubida KARIM, INSERM U. 426 Friedlander, directeur de recherche: Gérard FRIEDLANDER
Laurent LOUFRANI, EA 2170 Saumet, directeur de recherche: Jean-Louis SAUMET
Matteo MANGONI, UPR 2580 Bockaert, directeur de recherche: Joël NARGEOT

Titularisation des chargés de recherche stagiaires

Avis favorables :

CR1 Pour revenir en haut de cette page !

Anne BARON, UMR 6097 Lazdunski
Michel BARROT, UMR 7519 Freund-Mercier
Maryline BEURG, INSERM ex E. 9927 Dulon
Maria del Carmen MARTINEZ, INSERM U. 143 Meyer
Nathalie TURQUE, UMR 8572 Demeneix

CR2 Pour revenir en haut de cette page !

Olivier CAZORLA, INSERM U. 390 Vassort
Desdemona FRICKER, INSERM E. 0224 Miles
Bérengère FROMY, EA. 2170 Saumet
François GEORGES, UMR 5541 Bloch
Céline JOUSSE, INRA UR551 Grizard
Carole LEVENES, UMR 7102 Mariani
Olivier NICOLE, UMR 6551 Mac Kenzie
Claire PECQUEUR, UPR 9078 Ricquier
Nathalie PIZZINAT, INSERM U. 388 Parini

Propositions d?avancement

Promotions CR2-CR1 Pour revenir en haut de cette page !

Fabienne RAJAS, INSERM U. 449 Riou
Laurent SACHS, UMR 5166 Demeneix
Geneviève TAVERNIER, INSERM U. 586 Langin
Cécile VIOLLET, INSERM U. 549 Epelbaum

Promotions DR2-DR1 Pour revenir en haut de cette page !

Vingt trois chercheurs ont fait acte de candidature. La commission a voté le classement de 11 candidats :
N°1 Eric MAC KENZIE, UMR 6551 Mac Kenzie
N°2 Renée VENTURA-CLAPIER, INSERM U.446 Ventura-Clapier
N°3 Laurent FAGNI, UPR 2580 Bockaert
N°4 Pierre MEYRAND, UMR 5816 Meyrand
N°5 Gilles GUILLON, INSERM U.469 Barberis
N°6 Martine PINCON-RAYMOND, INSERM U.505 Chambaz
N°7 Philippe DJIAN, UPR 2228 Djian
N°8 ex :
     Gérard BAUX, UPR 9040 Baux
     Gérard MOREL, UMR 5123 Péquignot
     Frédéric NAGY, INSERM E.358 Nagy
     Bernard POULAIN, UPR 2356 Poulain

Promotions DR1-DRCE1 Pour revenir en haut de cette page !

Un des trois 3 candidats a été proposé:
Marc LABURTHE, U.410 Laburthe

Médailles

Etienne AUDINAT, FRE 2500 Charpak est proposé pour la médaille d?argent,
Alain LACAMPAGNE, INSERM U.390 Vassort pour la médaille de bronze

Cas particuliers de chercheurs

Mises à dispositions Pour revenir en haut de cette page !

La commission a émis un avis favorable au renouvellement de la mise à disposition de
Pierre-Paul BASKEVITCH CR1, auprès du Ministère de l?Education Nationale (bureau Europe occidentale et orientale) pour 1 an à compter du 01/09/2003.
Isabelle COURNIL CR1, auprès de l?Université de Bordeaux 1 pour 1 an à compter du 01/01/2004.
Brigitte HAMON CR1 CNER, auprès du Comité Consultatif National d?Ethique pour 1 an renouvelable à compter du 01/06/2003.
Jean-Claude ROSTAIN DR2, auprès de l?université de la Méditerranée pour 3 ans à compter du 26/04/2004.
Colette SEROUGNE CR1, auprès de l?Université de Paris 11 pour 1 an à compter du 01/10/2003.

Changement de section Pour revenir en haut de cette page !

Avis favorable au changement de section de John SIMMERS DR2, UMR 5543 Bioulac,  de la section 26 vers la section 29.

Examen des dossiers des chercheurs Pour revenir en haut de cette page !

Sur vingt dossiers examinés 16 ont reçu un avis favorable et 4 sont à revoir au primptemps (3) ou à l'automne (1) 2004. Pour ces derniers, il s'agit majoritairement d'un suivi professionnel de chercheurs ayant changés d'affection suite à une restructuration et/ou ayant décidé de s'orienter vers des activités administratives. Par ailleurs, la commission a souhaité que deux chercheurs soient dorénavant évalués par la commission interdisciplinaire Gestion de la recherche (41).

Écoles thématiques Pour revenir en haut de cette page !

Classement proposé :

N°1 Oscillations et ondes dans les cellules et réseaux cellulaires ? à Cargèse
N°2 Méthodologie et analyse de données en Neurosciences ? à Clermont-Ferrand

 

MOTION SECTION 26 Pour revenir en haut de cette page !

La section 26 du Comité National de la Recherche Scientifique, réunie en séance plénière le 4 novembre 2003, a pris connaissance de l?état catastrophique de la campagne de recrutement 2004. Elle constate que depuis le début de son mandat il s?agit d?une division par plus de la moitié des postes de CR et DR statutaires mis au concours. Cette situation compromet gravement l?avenir des jeunes scientifiques en formation. Elle ne peut qu?accentuer la désaffection des jeunes générations pour les formations scientifiques, et la fuite des compétences hors des frontières. Ajoutée à la paupérisation croissante des laboratoires de recherche, la situation de l?emploi scientifique diminue la compétitivité et l?attractivité de la recherche française. Alors que la Communauté européenne se fixe comme objectif un potentiel de 3 % d?emplois scientifiques, elle compromet gravement l?avenir économique social et culturel de notre pays et sa compétitivité internationale.

Motion votée à l?unanimité