UPEM: Entrée à l'université des jeunes

Publié le 16 octobre 2017

 

Le 15 octobre 2017

Communiqué de la section SNESUP-FSU - Université Paris-Est-Marne-la-Vallée

 
OUI à l'ouverture de plus de places dans l'enseignement supérieur pour accueillir les jeunes
OUI à la création de parcours diplômants diversifiés
OUI à la création de postes pour faire face à l'accroissement du nombre d'étudiants
OUI à des moyens nous permettant de prendre en compte la diversité des étudiants
OUI à un projet dont l'objectif n'est pas d'éliminer "en douceur" une partie des jeunes de l'enseignement supérieur
NON À LA SÉLECTION
 

A l’UPEM nous sommes obligés de faire TD avec des groupes de 40 et jusqu’à 50 étudiants en licence L1,L2, L3.
A l'UPEM nous sommes en droit d'ouvrir 150 postes d'enseignant-chercheurs mais le gouvernement nous refuse la masse salariale correspondante.
Et ce nombre de postes ne prend pas en compte une éventuelle progression du nombre d'étudiants.
 


Alors que les 11 groupes de travail de la concertation pour l’accès et la réussite en 1er cycle doit s’achever vendredi 13 octobre 2017, les ministres Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal communiquent depuis le mercredi 11 octobre auprès de tou.te.s les proviseur.e.s des lycées à propos de la mise en place d’un « contrat pédagogique de réussite » qui serait imposé à tou.te.s les bachelier/ère.s qui souhaitent poursuivre leur formation dans l’enseignement supérieur, afin de les orienter et de les accompagner en fonction des « attendus » de chaque filière (nouveau vocable qui remplace les « prérequis » dans la communication ministérielle), de leur projet, de leurs acquis et de leurs compétences !

Comme en 1968, en 1976 et en 1986, face à l’augmentation du nombre d’étudiant.e.s, ce gouvernement choisit de ne pas investir dans la formation de notre jeunesse et de restreindre l’accès des bachelier/ère.s aux formations supérieures de leurs choix.
 
 
Le SNESUP-FSU réaffirme son opposition à toute forme de sélection à l’entrée à l’université. 
 

Le SNESUP-FSU combattra toute modification du code de l'éducation visant à introduire la sélection à l'entrée à l'université. De même il combattra toute remise en cause des statuts des universitaires et notamment des obligations de leurs services susceptibles de les accompagner. Elles sont pourtant plus qu'en germe dans les les recommandations qui ont été retenues par les animateurs et animatrices dans les groupes de travail lors des dernières réunions de synthèse. Le SNESUP-FSU exige que la synthèse du MESR, sans doute déjà écrite, soit débattue par l'ensemble de la communauté universitaire et pas seulement présentée lors d'une conférence réservée aux seul.e.s invité.e.s

Le SNESUP-FSU a porté dans les groupes de travail la voix d'une communauté écartelée entre la contrainte de moyens insuffisants et la volonté d'assurer des formations qualifiantes de haut niveau pour toutes et tous.

Le SNESUP-FSU appelle les collègues et les forces progressistes à défendre le service public de l'enseignement supérieur et de la recherche et à imposer la relance du processus de démocratisation.