Présidentielle 2017 : les programmes pour l’enseignement supérieur et la recherche (partie 2)

Publié le : 05/04/2017

 

→  Dossier coordonné par Hervé Christofol et la rédaction

Pour ce deuxième volet de l’analyse des programmes pour l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) des candidats à l’élection présidentielle, nous avons plus particulièrement étudié les propositions d’Emmanuel Macron, de Benoît Hamon et de Nicolas Dupont-Aignan, qui ont tous trois des orientations divergentes pour piloter l’ESR. Nathalie Artaud et Philippe Poutou dénoncent les difficultés actuelles de l’exercice de nos missions mais ne proposent pas de véritables programmes politiques pour les faire évoluer. Nous avons néanmoins fait le choix de leur donner la parole et de synthétiser les orientations qu’ils proposent. Quant aux autres candidats, à notre connaissance, ils n’affichent pas de propositions spécifiques pour l’ESR.

Ainsi, nous pouvons identifier clairement quatre orientations. François Fillon et Emmanuel Macron défendent des orientations similaires, néolibérales, au service des intérêts privés ainsi qu’un désengagement de l’État. Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen imposeraient une orientation souverainiste, conservatrice et dirigiste de la recherche. Benoît Hamon se propose de poursuivre la politique actuelle, sans remettre en cause les restructurations mais en soutenant financièrement les étudiants et en accompagnant la croissance de leur effectif au même niveau de financement qu’aujourd’hui. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est clairement pour l’abrogation des lois des réformes de 2007 et 2013 afin de construire un ESR démocratique, au service des citoyens sur tout le territoire et financé à la hauteur des besoins que nous avons identifiés.

Consultez notre dossier spécial présidentielle 2017 et ESR (partie 2) ici