Motion des sections du CNU sur la loi ORE et Parcoursup

Documents joints : 
Publié le : 09/02/2018

 

section

objet

section 05

 Motion - 7, 8 et 9 février 2018

section 07

Motion -1er février 2018

section 11

Communiqué - 31 janvier 2018

section 14

Motion - 26 janvier 2018

section 16

Motion - 7 février 2018

section 17

Motion - 5 février 2018

section 18 Motion - 9 février 2018

section 19

Motion - 7 février 2018

section 21 Pas de motion, mais discussions

section 23

Motion - 7 février 2018

section 33 Aucune position sur "Parcoursup"

section 72

Motion - 9 février 2018

 

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Motion de la section 05 (économie), adoptée à 42 voix pour et 4 contre :

La section 05 du CNU, réunie à Paris les 7, 8 et 9 février 2018, exprime son inquiétude face à la nouvelle réforme de l’enseignement supérieur.

 Nous sommes préoccupé-e-s de l’évolution de nos conditions de travail. La mise en place dans l’urgence de la procédure Parcours Sup et son suivi par les équipes d’enseignants-chercheurs se fera en effet sans les moyens nécessaires, humains autant que matériels, alors même que ce travail supplémentaire n’est pas au coeur de nos missions de formation, d’enseignement, de transmission de connaissances et d’orientation professionnelle.

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Motion de la section 07 (sciences du langage), réunie en plénière, adoptée à Paris le 1er février 2018 à l’unanimité des votants.

Les membres de la section 7 réunis en assemblée plénière dénoncent la dégradation continue des conditions d’accueil et de formation à l’université et la dégradation des conditions de travail pour tous. Le projet Parcoursup en est un exemple inquiétant, notamment du fait du manque de concertation sur les enjeux et les effets de sa mise en place. Cette décision précipitée met en péril la qualité des formations à tous les niveaux. Elle s’inscrit dans un contexte de carence de moyens récurrente, comme le montre en particulier la diminution du nombre de postes (administratifs et enseignants) malgré un nombre croissant d’étudiants.

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Communiqué du Président et du bureau de la section 11  (anglais), adoptée à 35 oui, 8 votes blancs, 2 non

a voté, comme la section 14 (langues romanes), un soutien à l'Appel du 20 janvier 2018 pour le retrait de Parcoursup et du projet de loi ORE.

Vous trouverez ci-joint l’appel en question.

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Motion de la section 14 (langues et littératures romanes : espagnol, italien, portugais, autres langues romanes), adoptée le 26 janvier 2018 par 31 voix pour et 5 abstentions

La 14ème section du CNU réunie en session, vote son soutien à « l’appel du 20 janvier 2018 » (Appel unitaire au retrait de la plateforme Parcoursup et du projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants - loi ORE).

Vous trouverez ci-joint l’appel en question.

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Motion section 16  (psychologie), adoptée le mercredi 7 février par 23 voix pour, 9 contre et une abstention

La mise en place anticipée de la loi ORE interpelle les enseignants-chercheurs et chercheurs que nous sommes. En effet, la loi n’étant pas votée, ce sont des ordres illégaux qui sont adressés aux personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche.

La loi, qui est encore en discussion devant le Parlement, ne se limite pas à la « correction » d’une lacune dans le système APB. Les propos du président de la République  « il faut en finir avec le mythe de l’université pour tous », indiquent clairement son orientation.

Le CNU-16 souhaite que l’université reste ouverte à tous et demande les moyens pour le faire.

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Motion de la section 17 (philosophie), réunie en plénière, adoptée par 24 pour sur 28 votants

Devant les inquiétudes soulevées par les projets de loi en discussion sur la réforme du lycée et l’accès à l’université, la section 17 du CNU, réunie à Paris le 5 février 2018, tient à rappeler son attachement aux principes suivants:

- le caractère national du baccalauréat ;

- la nécessité d’un accompagnement des lycéen.ne.s dans la construction de leur parcours à l’université ;

- l’égalité des chances dans l’accès à l’éducation et l’enseignement supérieur.

- la légalité du processus d’application d’une réforme dont la loi l’encadrant et les textes règlementaires doivent être promulgués avant toute mise en œuvre.

- la détermination des capacités d’accueil des formations ne relève pas de critères d’employabilité ou de taux d’insertion professionnelle.

Dans un contexte de croissance des effectifs étudiants et d’appauvrissement des moyens humains, financiers et matériels des universités, la section 17 du CNU s’inquiète des dispositifs qui pourraient aggraver les inégalités entre étudiant.e.s, établissements et territoires. Elle participera avec vigilance et un regard critique aux réflexions

collectives visant à améliorer l’accueil et les conditions d’études des étudiant.e.s.

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Motion de la section 18 (Architecture, arts appliqués, arts plastiques, arts du spectacle, épistémologie des enseignements artistiques, esthétique, musicologie, musique, sciences de l'art), réunie en plénière, adoptée à l'unanimité

[voir rubrique motion de carrière...]

Par ailleurs, en tant que section du Conseil National des Universités, elle rappelle son attachement aux principes d’égalité des chances et d’accès pour tous à l’enseignement supérieur public, et s’inquiète à cet égard de la mise en place sans réelle concertation ni fondement légal de Parcoursup.

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Motion de la section 19 sur la loi ORE et Parcoursup

La section 19 du CNU (sociologie démographie), réunie le 7 février,

- exprime son soutien au mouvement en cours s’opposant au projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiant·e·s (loi ORE) et invite l’ensemble des collègues à y participer ;

- appelle à signer la pétition « La sélection n’est pas la solution » portée par l’ASES ;

- soutient « L’appel du 20 janvier 2018 » (Appel unitaire au retrait de la plateforme, ci-joint )

Parcoursup et du projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiant·e·s - loi ORE).

Le CNU 19 est solidaire des revendications unitaires des organisations syndicales et associations qui affirment :

La nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires ;

Le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l’accès de tou·te·s les bachelier·ère·s sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix ;

L’exigence d’ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l’entrée à l’université ;

Le refus de l’instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ;

L’abandon du projet de loi sur le 1er cycle post bac et du plan « étudiant·e·s » qui l’accompagne, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun·e à l’enseignement supérieur.

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Motion de la Section 23 (géographie, physique, humaine économique et régionale), parcoursup et loi ORE, le 1er février 2018, adoptée à l'unanimité

"Devant les inquiétudes soulevées" par le projet de loi en discussion sur l’accès à l’université et la réforme du baccalauréat, la section 23 du CNU (géographie) "tient à rappeler son attachement aux principes suivants" :

  • "le caractère national du baccalauréat ;

  • la nécessité d’un accompagnement des lycéens dans la construction de leur parcours à l’université ;

  • l’égalité des chances dans l’accès à l’éducation et l’enseignement supérieur."

"Dans un contexte de croissance des effectifs étudiants et d’appauvrissement des moyens humains, financiers et matériels des universités, la section 23 du CNU s’inquiète des dispositifs qui pourraient aggraver les inégalités entre étudiants, établissements et territoires. Elle participera aux réflexions collectives visant à améliorer l’accueil et les conditions d’études des étudiants", indique la section 23.

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Motion de la section 72 (épisthémologie), sur la loi ORE et Parcoursup, à l'unanimité

Loin d'être une simple correction technique d'APB (admission post-bac), la mise en place de loi ORE et du dispositif Parcoursup auraient des effets délétères : mise en concurrence des universités et des formations, sélection (sous couvert d'orientation) des élèves de terminales...

Le projet de loi ORE remet en cause le droit à l'accès aux savoirs pour tous. La 72e section du CNU demande  les moyens pour permettre à chacune et chacun de suivre dans de bonnes conditions la formation de son choix.
Elle exprime son soutien au mouvement en cours et invite les collègues à y participer.

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