Le SNESUP-FSU s’adresse aux sénateurs et sénatrices

Publié le : 27/10/2020
 

Le SNESUP-FSU s’adresse aux sénateurs et sénatrices 

 
Dès le 6 aout notre syndicat a alerté tant les députés que les sénateurs sur la philosophie du projet de LPR et sur les dangers qu’il représente, en leur adressant individuellement un courrier, disponible sur la page
 
 
Depuis, le SNESUP-FSU a voulu attirer plus particulièrement l’attention des sénateurs sur les conditions déplorables faites dans l’enseignement supérieur aux quelques 150 000 enseignants dits « vacataires », particulièrement exposés à la précarité. Il leur a diffusé un document présentant quelques propositions d’ordre législatif et réglementaire susceptibles de faire l’objet d’amendements du projet de loi.
 
Ce document est en pièce jointe, et le courrier adressé aux membres du Sénat ci-dessous :
 

 

 

 

 

 

Paris, le 27 octobre 2020

 

Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
 
vous examinez le projet de loi de programmation de la recherche. Il traite aussi de l’enseignement supérieur. A cette occasion, le SNESUP-FSU vous adresse ci-joint quelques propositions concernant les enseignants du supérieur dits « vacataires », particulièrement exposés à la précarité. Le document joint présentant ces propositions a été diffusé dans une première version lors de la table ronde du 22 septembre au Sénat axée sur l'enseignement supérieur. 
 
La création d’un groupe de travail spécifique est inscrite dans un amendement adopté par l'Assemblée nationale pourtant cet élément est largement insuffisant pour assainir la situation de ces agents. Les interventions régulières du SNESUP-FSU auprès du ministère sur le sujet sont restées lettre morte. En 2016 la ministre de l’époque est même allée jusqu’à mentir aux Sénateurs pour masquer sa politique de laisser-faire (cet épisode est relaté sur notre site https://www.snesup.fr/verifications-faites-par-le-snesup-fsu-la-ministre-a-menti-aux-representants-de-la-nation-et-aux-charges-d-enseignement). 
 
Pour notre organisation syndicale, il faut dès maintenant des mesures fortes au niveau législatif et réglementaire. 
 
Nous sommes à votre disposition pour plus de renseignements et nous vous prions d'agréer, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, l'expression de notre haute considération.

 
Anne Roger et Christophe Voilliot, co-secrétaires généraux
Philippe Aubry, secrétaire général adjoint