Élections du 17 novembre à l'Université de Strasbourg : Communiqué du SNCS-FSU et du SNESUP-FSU

Publié le : 29/11/2016

 

Communiqué du SNCS-FSU et du SNESUP-FSU sur les résultat des élections du 17 novembre à l’Université de Strasbourg

- Le 21 novembre 2016 -

Les élections universitaires du 17 novembre ont vu un niveau de mobilisation électorale particulièrement important malgré la brièveté de la campagne effective : 150 votants supplémentaires dans chaque collège enseignant ont participé à la vie démocratique de notre université. Le SNESUP-FSU et le SNCS-FSU se réjouissent de cet intérêt renouvelé qui démontre que la participation à la vie démocratique de notre université ne devrait pas se résumer à une élection tous les quatre ans.

Dans le collège BIATSS, le SNESUP-FSU et le SNCS-FSU saluent le beau score réalisé par les listes d’entente présentées par la CGT et le SNASUB-FSU. Deuxième à seulement 5% de la liste majoritaire au CA, ce résultat se traduit par l’élection de deux collègues du SNASUB, l’une au CA, l’autre à la CFVU.

En ce qui concerne les collèges enseignants-chercheurs, malheureusement, les conditions dans lesquelles la campagne électorale s’est déroulée apparaissent inquiétantes. Plusieurs faits à la limite de la légalité sont à déplorer : utilisation indirecte des moyens de communication de l’université au service d’une liste, appel de doyens ès qualité ou de directeurs d’unité sur les listes de diffusion internes toujours en faveur de cette même liste, pressions individuelles, collecte hiérarchique des procurations… La charte électorale et avec elle la démocratie ont été bien écornées.

Dans ce contexte, le SNESUP-FSU et le SNCS-FSU considèrent que la légère avance des listes « L’Université, pour réussir » n'a pas été obtenue dans le cadre démocratique qu'on est en droit d’attendre d’une grande université de recherche. Malgré des moyens très supérieurs, la confusion entretenue avec les institutions centrales de l’université, une passation de pouvoir anticipée soigneusement et très symboliquement mise en scène et les injonctions au vote, pour le moins discutables, employées dans certaines composantes, force est de constater que la majorité sortante de l’université a piétiné : à peine + 0,17 % dans le collège B et - 6% dans le collège A par rapport à l’élection de 2012.

Toujours dans ce contexte, les très bons résultats réalisés par les listes « Alternative 2017 » soutenues par nos organisations doivent être soulignés. En particulier, elles font jeu égal avec les listes soutenant la majorité sortante (14/14) à la Commission de la recherche, ce qui est un net recul pour les listes présidentielles qui comptaient 17 élus en 2012.

Ainsi, loin d’observer une large adhésion à un « modèle d’université » comme le soutient le communiqué de « L’Université, pour réussir » du 18 novembre, nous constatons plutôt un raidissement et des dérives, lesquels augurent très mal de la prochaine gouvernance, si Michel Deneken devait être élu.

C’est pourquoi, dans la perspective de l’élection de la présidente ou du président de notre université le 13 décembre prochain, le SNESUP-FSU et le SNCS-FSU se félicitent de la candidature d’Hélène Michel, seule capable de rassembler notre communauté. Ils engagent tous les élus au CA à prendre leurs responsabilités pour un changement de gouvernance et de politique, réellement transparente, collégiale et démocratique, dans l’intérêt de notre université.

Le SNESUP-FSU et le SNCS-FSU de l'Université de Strasbourg