Actualité des luttes dans l'Education et l'Enseignement Supérieur dans le monde

Publié le : 05/07/2006


Actualité des luttes dans l'Éducation et l'Enseignement Supérieur
en Europe et dans le monde

 


Mexique : les professeurs au Mexique font face à la répression policière (maj juin 2006)
Mexique : Vicente Fox fait intervenir police anti-émeute à Oaxaca (maj novembre 2006)
Allemagne : la lutte contre les droits d'inscription (maj octobre 2006)
Grèce : non à la privatisation des universités (maj juilet 2006)
Grèce : déjà plus de six semaines de grève pour les instituteur grecs (maj novembre 2006)
Portugal : les enseignants demandent de réelles négociations avant toute réforme de leurs statuts (maj novembre 2006)
Algérie : les enseignants du supérieur en grève depuis de 11 mai (maj juin 2006)
Algérie : apaisement, suite à l'acquittement de plusieurs syndicalistes (maj octobre 2006)
Maroc : les titulaires du doctorat français revendiquent leur droit à l'équivalence (maj juin 2006)
Maroc : reconnaissance du doctorat français, la lutte continue (maj novembre 2006)
Côte d'Ivoire : la CNEC suspend le mot d'ordre de grève dans enseignement supérieur et la recherche (maj juin 2006)
Côte d'Ivoire : la grève des enseignants du primaire et secondaire (maj juin 2006)
Côte d'Ivoire : fin de la grève des enseignants du primaire et secondaire (maj octobre 2006)
Cameroun : Le Syndicat national des enseignants du supérieur réclame le payement de la dette académique (maj novembre 2006)


Allemagne :

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Jusqu'à ces dernières années, en Allemagne, il n'y avait pas de droits d'inscription dans les universités (exception faite de la sécurité sociale).
En 2002 la coalition rouge-verte avait même inscrit dans la loi-cadre sur l'enseignement supérieur
- article 27, alinea 4 -
l'interdiction les droits d'inscription (au moins pour le premier cycle).

Cependant les régions ont contesté ce droit à l'état fédéral,
en considérant qu'il empiétait de façon inadmissible sur leur compétence en matière de politique culturelle et scientifique,
et le tribunal constitutionnel fédéral leur a donné raison le 26 janvier 2005.

C'est pourquoi, actuellement de nombreuses régions sont en train d'instaurer des droits universitaires.
Les réformes qui ont été votées - ou risquent d'être votées - prévoient des droits de l'ordre de 500? par semestre
pour les étudiants de l'union européenne (et 1500? pour les étudiants hors CEE ).

Après une première vague de manifestations l'été dernier (2005), l'agitation a repris dans les universités au mois d'avril 2006.
Confortée par l'exemple du mouvement anti-CPE français, la contestation a gagné en puissance en mai et en juin.
Si bien qu'en juillet, c'est par dizaines de milliers que les jeunes manifestaient
dans la rue en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans la Hesse, la Sarre, à Hambourg...

Avec la rentrée universitaire, la lutte contre les droits universitaires est de nouveau à l'ordre du jour : dans plusieurs Länder, les étudiants essayent d'organiser une action de boycott des droits universitaires et les manifestations ont repris. C'est ainsi que le Le 21 octobre des manifestations ont eu lieu à Berlin, Dortmund, Munich, Stuttgart et Francfort.

Plus d'informations :

Grèce :

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En Grèce depuis le 11 septembre 2006, les enseignants du primaire sont grève

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Depuis la rentrée (11 septembre 2006) les instituteurs grecs sont en grève.
Le mouvement initié par la Fédération des Enseignants de Grèce (Didaskalikeh Omospondia Elladas : DOE) pour protester contre les problèmes de sous-financement,
le manque de personnel et réclamer une revalorisation des salaires, un enseignement démocratique et une plus grande liberté pédagogique,
rencontre pour le moment un soutien important dans l'opinion mais s'est heurté à une fin de non recevoir de la part du Gouvernement.

Plus d'informations :

Non à la privatisation des universités

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«La Sorbonne nous montre la voie» : la banderole rouge pend le long de la grille
d'entrée de l'École polytechnique d'Athènes,
alors que des milliers d'étudiants et d'enseignants grecs manifestaient de nouveau hier [15 juin 2006]
contre les projets de réforme de l'enseignement supérieur concoctés par le gouvernement conservateur
de Constantin Karamanlis.
Ce plan présenté sous la double forme d'une loi-cadre et d'une révision constitutionnelle a provoqué
le plus vaste mouvement estudiantin depuis le début des années 90,
avec une grève illimitée et l'occupation de plus de 390 UER et UFR sur les quelque 450
qui composent les universités et les IUT du pays.

Philippe CERGEL, Libération du 16 juin 2006

Depuis la fin du mois de mars, les universités grecques ont commencé à s'agiter
suite à l'annonce d'une prochaine révision de la constitution
et la remise cause de l'article 16 qui interdit la création d'universités privées.

Mais c'est la publication quelques semaines plus tard,
d'un rapport d'experts proposant de reformer radicalement le système universitaire actuel,
puis la reprise de ces propositions par Marietta Yannakou (ministre grecque de l'Éducation et des Cultes)
dans une loi-cadre devant être examinée pendant l'été par le l'Assemblée Nationale,
qui a mis le feu aux poudres et fini d'embraser le milieu Universitaire.

Le mouvement des étudiants est soutenu par la
fédération panhellénique des associations de personnel d'enseignement et de recherche des écoles d'enseignement supérieures (POSDEP),
ainsi que par les principaux syndicats Grecs,
la confédération générale des travaileurs de Grèce (GSEE)
et la fédération des fonctionnaires (Adedy),
qui ont appelé à des arrêts de travail.

À la mi-juin le gouvernement a commencé à reculer en reportant la discussion de du projet de loi
à l'automne et en proposant d'ouvrir un dialogue sur le contenu de la loi.

Plus d'informations :

Portugal :

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Les enseignants s'opposent à la réforme des carrières et des conditions de travail voulue par le ministre de l'enseignement portugais

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Les enseignants portugais demandent à être consultés avant toute modification de leur statut (comme le prévoie la constitution portugaise)
et réclament la mise place d'une réelle négociation entre les syndicats et le gouvernement.

À l'appel de l'ensemble des syndicats du secteur de l'éducation,
une grève de deux jours a déjà eu lieu les 17 et 18 octobre.
Une autre est prévue les 9 et 10 novembre.

Plus d'informations :

Algerie :

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Apaisement, suite à l'acquittement de plusieurs syndicalistes

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Après les promesses du Ministre de l'Enseignement Supérieur mi-juillet

  • de levée des sanctions contre les syndicalistes ;
  • de revalorisation de la prime de rendement (passant de 10% à 20%) et des salaires ;
  • de la mise en place d'un commission nationale et de commissions locales pour résoudre les problèmes de logement.

le mouvement de grève semblait devoir s'apaiser :
suspension de la grève fin juillet dans certains établissements (à Oran, Boumerdes, ... )
puis décision de la coordination nationale des sections CNES de suspendre la grève
(votée en assemblée générale le 23 septembre).

Néanmoins la situation restait toujours tendue au début du mois d'octobre 2006.
En effet bien que le Conseil d'État ait annulé le jugement du 9 mai 2006,
qui déclarait illégale de la grève du 13 mai,
plusieurs représentants syndicaux faisaient toujours l'objet de poursuites judiciaires
pour « appel à une grève illégale ».

L'acquittement de Mechab Mustapha et
le non-lieu prononcé le 10 octobre 2006 en faveur de Farid Chechal, tous deux coordinateurs nationaux du CNES,
ont semble-t-il donné le signal de l'apaisement.

Plus d'informations :

Les universitaires algériens sont en grève depuis le 11 mai 2006.

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Depuis le début du mouvement les enseignants du supérieur ont du faire face à des intimidations de toutes sortes :
référé visant à déclarer la grève illégale, interdiction de tenue des assemblées générales, non paiement des salaires,
poursuites en justice à l'encontre de syndicalistes pour « appel à une grève illégale », ...

Les revendications portent sur 4 points :

  • le logement,
  • les salaires,
  • le statut de l'enseignant,
  • la démocratisation de la gestion de l'université.

Au départ le Conseil National des Enseignants du Supérieur (CNES)
avait prévu une grève d'une semaine à partir du 11 mai 2006.
Cependant, celle-ci ayant été déclarée illégale,
le Conseil National du CNES a décidé de respecter cette décision,
tandis qu'une partie des sections locales du CNES a décidé de l'ignorer et de faire grève.

Suite à cette opposition les coordinateurs nationaux du centre et de l'ouest ont été exclus
des instances dirigeantes du CNES. Ils ont par ailleurs fait l'objet d'arrestations
et de poursuite judiciaires pour « appel à une grève illégale ».

Des négociations entre le gouvernement et la direction (non gréviste du CNES)
ont abouti le 20 juin 2006 à un accord.
Si la direction national du CNES s'est dite satisfaite des propositions du gouvernement,
ce n'est pas le cas des sections du CNES en grève qui ont décidé de poursuivre le mouvement.

En conséquence, actuellement le mouvement de grève continue à Oran,
Blida, Constantine, Bab Ezzouar (USTHB), Jijel, ...

Plus d'informations :

Maroc :

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Reconnaissance du doctorat français, tout reste à faire

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La lutte continue au Maroc pour la reconnaissance du doctorat français :

  • par des sit-in ouverts devant les présidences d'Université et le siège
    du Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres à Rabat et
  • par des actions de grève (notamment les 20 et 21 octobre 2006).

Une grève de la faim pour obtenir l'équivalence du diplôme de doctorat a commencé à partir du 1er novembre.
Plusieurs des enseignants-chercheurs en grève de la faim ont déjà dû être hospitalisés (plus d'informations sur le site du mouvement).

Plus d'informations :

Les titulaires du doctorat français revendiquent leur droit à l'équivalence

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Les titulaires d'un doctorat français au Maroc,
attendent toujours la reconnaissance de leur diplôme par le Ministère de l'Éducation Nationale
(seul l'ancien Doctorat d'État français est reconnu).
Près de 2000 enseignants-chercheurs, recrutés comme maîtres assistants attendent toujours que l'on statue sur l'équivalence de leur diplôme,
alors qu'en 2004 l'ancien Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
s'était engagé à résoudre ce problème.

Vous pouvez soutenir les enseignants-chercheurs marocains
titulaire d'un doctorat français en signant et diffusant leur pétition :
http://www.gopetition.co.uk/online/8628.html

Plus d'informations :

Mexique :

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La police fédérale anti-émeute reprend le contrôle d'Oaxaca

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Ce week-end (29/10/2006) la police anti-émeute fédérale (Policía Federal Preventiva : PFP)
a repris le contrôle de la ville mexicaine d'Oaxaca (État d?Oaxaca).
Appuyée par l'armée, des blindés et des hélicoptères, les policiers de la PFP ont repris possession,
dimanche soir, de la place principale de la ville de Oaxaca, occupée depuis cinq mois.

Après la première tentative de reprise de la ville le 14 juin par la police de l'État d?Oaxaca
(voir ci-desous),
le mouvement initié par les enseignants de la section 22 du SNTE,
s'est transformée en une rébellion ouverte contre le gouverneur de l'État d'Oaxaca.
Coordonnés au sein de l'APPO
(Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca),
les insurgés demandaient entre autres la démission du gouverneur de l'État d'Oaxaca,
Ulises Ortiz Ruiz,
accusé de corruption et d'abus de pouvoir.

Alors qu'une majorité des 70 000 enseignants d'Oaxaca, privés de leur salaire depuis deux mois,
venaient de voter la réouverture des écoles, la violence était encore montée d'un cran vendredi 27 octobre
avec plus d'une douzaines d'incidents graves et
la mort par balles de trois personnes
(dont un journaliste américain d'Indymedia New York :
Bradley Will Roland).

Cette journée fait suite à une longue série d'actes d'agression envers les partisans de l'APPO et du SNTE.
Le 14 et le 18 octobre, déjà, deux partisants de l'APPO avaient été tués par balles.

À diverses reprises certains des agresseurs ont été identifiés,
soit comme des membres des forces armées, soit des agents liés au PRI
(Parti Révolutionnaire Institutionnel).

Le président Vicente Fox
(Parti d'action National, PAN), qui a besoin du PRI pour gouverner,
a pris prétexte des violences perpétrées par les partisans du PRI, ce vendredi 27 octobre,
pour faire intervenir la police fédérale anti-émeute (PFP) dépêchée depuis samedi 28 octobre à Oaxaca.

Plus d'informations :

À Oaxaca, les professeurs font face à la répression policière

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Depuis la fin du mois de mai les enseignants en grève occupent
la place principale et les rues voisines de la ville d?Oaxaca (État d?Oaxaca).
Ils réclament une augmentation de leurs salaires et de meilleures conditions de travail.
Les négociations entamées avec le gouvernement de l?État d?Oaxaca ont échoué
après que ce dernier eut refusé de répondre aux exigences des professeurs.

Après avoir menacé à plusieurs reprises de faire évacuer par la force les grévistes,
la police de l'État d?Oaxaca est entrée sur la place centrale le 14 juin vers 5 heures du matin
où ils ont dû faire face à une forte résistance.

Chassés de la place par 2000 policiers (3000 selon la presse),
les enseignants grévistes ont réussi à la reprendre en fin de matinée.
Selon Amnesty International, il y aurait eu de nombreux blessés, mais aucun mort (contrairement à certaines affirmations).
Au moins une dizaine d'enseignants a été arrêtée et six policiers retenus par les manifestants.

Le 15 juin, suite à l'intervention du ministre de l'Intérieur,
le gouvernement de l'État d'Oaxaca a accepté d'entamer des négociations,
de libérer les 10 détenus et de lever 25 mandats d'arrêt décernés à l'encontre de dirigeants du syndicat d'enseignants.

Les enseignants occupent toujours la place centrale d'Oxaca ainsi que les rues alentour...

Plus d'informations :

Côte d'Ivoire :

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La CNEC suspend son mot d'ordre de grève

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La Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs (CNEC)
en grève depuis le 14 mars 2006 a décidé, lors de son Assemblée Générale du 23 juin,
de suspendre le mot d'ordre de grève jusqu'à nouvel ordre et de faire confiance au Gouvernement.

Pour autant la CNEC n'est pas complètement satisfaite des concessions du Gouvernement.
En effet celles-ci ne prennent pas en compte la principale revendication de la CNEC :
la revalorisation des salaires par un reclassement indiciaire dans la grille des salaires
de la Fonction Publique qui ne tient pas compte actuellement du Doctorat et des diplômes équivalents.

En grève de façon plus ou moins continue depuis le 14 mars, les enseignants-chercheurs des universités ivoiriennes
avaient lancé une grève illimitée le 12 juin 2006 après l'échec des négociations?

Traoré Flavien

Traoré Flavien, le porte-parole des enseignants du supérieur et des chercheurs, a indiqué le 24 juin que

Cette décision [la suspension du mot d'ordre de grève] a été prise pour quatre raisons principales.

  • Les enseignants chercheurs et les chercheurs tiennent à montrer
    leur haute conscience nationale pour le respect de la République et de ses dirigeants,
    le Président de la République, Laurent Gbagbo et le Premier Ministre Charles Konan Banny.

  • La coordination est consciente de son devoir envers la jeunesse vis-à-vis
    de laquelle elle ne voudrait ménager aucun effort afin d'éviter l'année blanche et l'invalidation du baccalauréat.

  • La coordination souhaiterait montrer à la Nation toute entière que
    contrairement à la campagne de dénigrement dont elle est l'objet de par son action vigoureuse,
    elle est une organisation apolitique soucieuse de la défense de ses intérêts
    mais ayant aussi une haute conscience des valeurs collectives de solidarités vis-à-vis
    des graves problèmes qu'affrontent aujourd'hui la Côte d'Ivoire en crise.

  • Elle espère que cet esprit patriotique et de conciliation dont fait preuve
    l'ensemble du corps des enseignants chercheurs et chercheurs sera mis à profit
    pour permettre aux négociations de se poursuivre dans la sérénité.

Par cette décision nous voulons réaffirmer une fois encore notre volonté de dialoguer
et d'aller à l'apaisement malgré la détermination de la CNEC de continuer
à lutter contre l'injustice cruelle qui frappe les enseignants du supérieur et les chercheurs.
Nous prenons à témoin les institutions nationales et internationales présentes en Côte d'Ivoire,
la population en particulier, les élèves et étudiants qui à tort nous accusent de les prendre en otage.

Plus d'informations :

Fin de la grève des enseignants du primaire et du secondaire

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Après une fin d'année un peu chaotique et des examens en partie perturbés
par les mouvements de grève dans le primaire et le secondaire,
la mise en place d'une commission interministérielle chargée d'étudier les problèmes des enseignants du primaire
et du secondaire (mais pas ceux du privé ni ceux de l'enseignement technique) semble avoir ramené le calme.

Plus d'informations :

Grève des enseignants du primaire et secondaire

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Le 22 juin, Alfred Guéméné, président du collectif des syndicats du secteur Éducation-Formation,
a annoncé la suspension pour deux semaines du mot d'ordre de grève illimitée
qu'il avait lancé le 14 juin.
Celui-ci faisait suite aux grèves des 6, 7 et 8 juin 2006.

Les 3 principales revendications que le collectif voudrait voir satisfaites sont :

  • L?application effective du profil de carrière consensuel issu de l?atelier de Grand-Bassam,
  • le paiement aux instituteurs d?une indemnité de logement,
  • la mise en place d?une intendance chargée de la gestion des indemnités liées aux examens et concours organisés par la Deco (Direction des examens et concours).

Le 19 juin, lors d'une conférence de presse, Evariste Koudou Zegbeuh et Boa Sapim, les secrétaires généraux du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (SYNESCI)
et du COGEECI, s'étaient désolidarisés de l'appel à la grève lancé par Alfred Guéméné le 14 juin.

En revanche, le Mouvement pour la défense des droits des instituteurs (MIDD) a lui décidé de poursuivre la grève.
Ce mouvement qui s?est mué en syndicat depuis le 24 avril 2006
réclame l?instauration d'indemnités de logement au niveau des instituteurs et dans les autres corporations de la famille de l?éducation.

Plus d'informations :

Cameroun :

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Le Synes revendique le payement de la dette académique, évaluée à 1, 8 milliard de Francs cfa

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Le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) réclame le payement de la dette académique de 1,8 milliard de francs cfa.

Alors qu'en 1999 le Synes et le ministère de l'Enseignement Supérieur avaient abouti à un accord amenant à l'élaboration d'un programme triennal (2001-2004), visant à l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants du supérieur, la procédure de payement de la dette académique aux enseignants de toutes les universités d'État du pays, semble de nouveau bloquée.

Cette dénomination rassemble en fait un ensemble de prestations et de primes qui, depuis 10 ans, soit n'ont pas été payées du tout, soit ne l'ont été qu'en partie. Or, alors que des instructions ont été données au ministère des Finances pour payer cette dette, il semble que les listes nominatives des bénéficiaires de ces prestations aient disparu, ce qui a provoqué la fureur de enseignants du supérieur.

Le Synes dénonce la mauvaise volonté du ministère de l'Économie et des Finances quand au règlement de ce dossier et a déposé un préavis de grève.

Plus d'informations :